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FAURECIA - ENTRETIENS DISCIPLINAIRES AUJOURD’HUI ET DEMAIN AU CENTRE D’ESSAIS MONDIAL DE BAVANS
ÉLUS DE LA CGT MENACÉS DE SANCTIONS
DEUX ÉLUS de la CGT sont convoqués ce jour et demain à des entretiens disciplinaires pour avoir, le 13 mai dernier, distribué des « tracts » et récupéré ces documents « annotés » sur les sites de Faurecia Systèmes d’échappement de Seloncourt et le centre d’essais de Bavans.
Dans un courrier du 13 mai adressé à deux élus de la CGT, la direction reproche aux syndicalistes de n’avoir pas tenu compte des recommandations faites par la RH (direction des ressources humaines).
« Nous vous avons invité à mettre en œuvre un autre moyen pour recueillir des documents aux heures où les salariés regagnent ou quittent leur poste de façon à ne pas générer de perturbation. Vous nous avez alors clairement répondu que vous ne respecteriez pas ces demandes. En conséquence, nous avons le regret de vous informer que nous envisageons d’engager une procédure disciplinaire. »
Les deux élus CGT ont, par courrier, fait savoir à la direction qu’« il ne s’agissait pas d’un tract, mais d’un questionnaire concernant la politique salariale de l’entreprise, documents récupérés auprès des salariés qui l’avait annoté ».
Les deux élus rappellent au demeurant que « pour l’exercice de leurs fonctions, les délégués du personnel peuvent, durant les heures de délégation, et en dehors de leurs heures habituelles de travail, circuler librement dans l’entreprise, et y prendre tous contacts nécessaires à l’accomplissement de leur mission, notamment auprès de salariés à leur poste de travail, sous réserve de ne pas apporter de gêne importante à l’accomplissement du travail des salariés ».
L’un des deux élus s’étonne de la manière dont il a été informé par la direction « devant mes collègues, pour me faire signer un courrier remis en main propre dans une salle de réunion à côté de mon poste de travail. C’est ni plus, ni moins de l’intimidation ».
Interrogée, la direction de la communication de Faurecia n’a pas souhaité commenter cette affaire.
J.B.
