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"Vive les ouvriers tunisiens, sale temps pour nos patrons
Il n’y avait pas que la famille Ben Ali qui se faisait du fric sur le dos du peuple tunisien, mais aussi la famille Peugeot et bien d’autres : 1 250 entreprises françaises, 110 000 salariés.
Avec un smic à 120 € pour 40 heures, 140 € pour ceux à qui on impose 48 heures par semaine, l’affaire était juteuse. Ben Ali est parti, les exploiteurs sont toujours là.
Mais ça commence à chauffer aussi pour eux : vendredi dernier, 28 janvier, les 740 ouvriers de l’usine Faurecia (filiale de Peugeot-Citroën) en
Tunisie, ont fait un sit-in pour réclamer l’amélioration des conditions de travail et l’augmentation des salaires."
Et dans le tract d'aujourd'hui de Faurecia Beaulieu Production on peut lire:
DANS LE MONDE UNE
CLASSE EN LUTTE :
TUNISIE : Les ouvriers de l'usine de textile « Faurecia » qui emploie près de 740 personnes, ont fait un sit-in, vendredi, pour réclamer l'amélioration des conditions de travail, l'augmentation des salaires et la révision des contrats de travail dont la durée est limitée à un mois voir à quinze jours. Ils ont dénoncé l'absence de communication de la part de l'administration qui a toujours ignoré leurs revendications. Les ouvriers tunisiens continuent leur révolution.
Des usines Faurecia dans une dictature ? Comment est ce possible ? Le groupe Faurecia n’avait il pas mis en place un code éthique pour justement préserver les droits des salariés ? Ils ont certainement dû en oublier l’existence lors de leur implantation en Tunisie, pays mis en coupe par un clan mafieux.
Non ! Tout simplement argent et moralité ne sont pas compatibles. Lors de la présentation du code éthique, la CGT avait rappelé que Faurecia était déjà présent dans des pays bafouant les droits de l’homme.