Communiqué de l’UL CGT d’Alès (Gard)
Ce 18 octobre vient de nous apporter deux nouvelles qui ne feront que conforter l’Union Locale CGT d’Alès dans sa lutte pour la défense des intérêts des salariés trop facilement traînés dans la boue et invectivés afin de les discréditer et de les empêcher de lutter contre la casse de leurs acquis sociaux.
La première concerne le conflit Call-Expert où l’Union Locale CGT d’Alès avait été accusée d’être par son « extrémisme » responsable de la fermeture du Site de Saint-Christol-les-Alès. L’Union Locale CGT avait aussi lors de ce conflit interrogé les Pouvoirs Publics pour connaître le montant des Aides Publiques versées. Monsieur le Préfet du Gard après avoir tiré à boulets… rouges sur l’Union Locale d’Alès, qui lui demandait des comptes, abondait finalement dans son sens et confirmait les chiffres annoncés par l’Union Locale, a savoir :
- 500 000 euros perçus dans le cadre des Contrats de Professionnalisation.
- 511 000 euros reçus de l’Etat dans le cadre du fonds d’industrialisation des bassins miniers (FIBM – ex FIBA). La somme de 511 000 euros étant versée sous certaines conditions (maintien de 100
CDI pendant 5 ans à/c de 2011). Cette condition n’étant pas remplie, le représentant de l’Etat, suite à la sollicitation de l’Union Locale, s’engageait à demander à M. Delamarre la RESTITUTION
des sommes INDUMENT perçues…
Nous venons d’apprendre que M. Delamarre, le PDG de Call-Expert, vient d’être mis en examen jeudi pour abus de biens sociaux et écroué ; il est accusé d’usage de faux et de présentation de faux bilan. On voit bien que l’Union Locale CGT qui avait dénoncé toutes ces manœuvres depuis le début de ce conflit a été en quelque sorte « visionnaire » et qu’elle ne peut donc en aucune manière être accusée, comme cela avait été prétendu, d’être responsable de la fermeture de ce site.
La deuxième décision confortant l’Union Locale CGT d’Alès émane de la Cour d’Appel de Nîmes qui vient de condamner à 500 euros d’amende le maire UMP d’Alès Max Roustan pour injures publiques envers les Représentants de l’Union Locale CGT d’Alès. Il a également été condamné à verser 250 euros à Fabrice Durand, ancien Secrétaire de l’Union Locale CGT, ainsi qu’à Sébastien Migliore.
L’affaire remonte au conflit sur les retraites, en novembre 2010, où le Maire d’Alès avait traité, au micro, les représentants syndicaux de « cons », disant : « les représentants de la CGT sont là, ce sont des cons, j’ai envie de pleurer quand je vois des cons faire ce qu’ils font », avant d’évoquer à leur encontre l’expression « morpions de la misère ».
Les Tribunaux viennent de trancher : Non, M. Roustan, on ne peut pas impunément manier l’invective et l’insulte à tout bout de champ. Un Elu de la République est là aussi pour montrer l’exemple et les Elus des Salariés sont aussi des Elus du Peuple qui méritent autant que vous le respect c’est ce que vient de vous rappeler la Cour d’Appel de Nîmes en vous condamnant par ce Jugement.
Ce Jugement est toutefois à rapprocher de celui concernant Sébastien Migliore qui avait été, lui, plus lourdement condamné : 5 ans d’inéligibilité, 2 mois de prison avec sursis et 2000 € d’amende pour un soi-disant jet d’œuf sur les forces de l’ordre.