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Faurecia Beaulieu Structures

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 13:48

Après avoir tenté d’ouvrir de force en toute illégalité le dimanche 31 juillet 2011 et en annonçant une ouverture de tous les dimanches matin jusqu’au 11 septembre, l’hypermarché AUCHAN de Perpignan se croyait au dessus des lois !!!

Les salariés, avec la CGT 66 ne l’ont pas laissé faire. En intersyndicale (CGT-CFDT-FO-CFE CGC-CFTC), nous étions près de 100 le 31 juillet au matin devant les accès du magasin à distribuer des tracts et à dissuader les clients de cautionner ce coup de force.

Dés le début de la semaine, l’intersyndicale a assigné en référé la SA AUCHAN.

Le tribunal lui a donné raison sur toute la ligne en déclarant : « la SA AUCHAN……a violé et entend continuer à violer son obligation légale de fermeture dominicale en portant ainsi lourdement préjudice aux droits des salariés » « condamne la SA AUCHAN à maintenir fermé son magasin,…..sous peine d’une astreinte de 100.000 euros »

Ce combat syndical et cette décision de justice sont une grande victoire pour tous les salariés du commerce et des services.

Le repos dominical est et doit rester la règle dans le commerce comme dans tous les secteurs d’activité.

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 13:41

Les derniers chiffres publiés par l’Insee confirment que notre économie a fait du surplace au deuxième trimestre de l’année. Le principal facteur en est le recul de la consommation des ménages, auquel s’ajoute un ralentissement de l’investissement des entreprises.

Dans ce contexte, pour donner des gages aux marchés financiers, le président de la République confirme que son gouvernement va poursuivre la voie d’austérité en continuant notamment de réduire les dépenses publiques utiles.

C’est inadmissible et dangereux pour le pays, notamment pour les salariés, les retraités et les privés d’emploi.

Une telle politique va aggraver les difficultés comme le montre l’exemple grec.

L’heure n’est pas à donner encore plus de gage aux marchés financiers. Il faut au contraire mettre fin à leur dictat.

La Cgt réitère ses revendications. Pour sortir de cette crise dont les conséquences sociales risquent d’être plus graves encore, il faut produire et répartir autrement les richesses.

Il faut immédiatement arrêter le programme d’austérité dont le seul objectif est de rassurer les marchés financiers.

Il faut augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux pour accroître le pouvoir d’achat et la consommation des ménages, principal moteur de l’activité économique.

Il faut mettre en place une réforme fiscale pour réduire l’injustice sociale, augmenter l’impôt sur les riches et inciter les entreprises à augmenter l’emploi et l’investissement.

Il faut supprimer les niches fiscales et sociales inutiles pour dégager des ressources nécessaires au développement des infrastructures et des services publics de qualité.

Il faut empêcher les spéculateurs de profiter des crédits et de l’épargne disponibles pour gagner encore plus d’argent au détriment du pays.

Il faut créer un pôle financier public pour utiliser le crédit et l’épargne au service de l’emploi, de l’investissement productif et de la politique industrielle.

Il faut taxer les transactions financières et utiliser ses recettes au service de la satisfaction des besoins sociaux en France, en Europe et au-delà.

La CGT appelle salariés, retraités et privés d’emploi à porter ces exigences notamment par une journée d’action interprofessionnelle à la rentrée.

Montreuil, le 12 août 2011

 

 

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 08:16

Les marchés financiers sont de nouveau secoués. Cette fois-ci la cause en est la dégradation de la note par l’agence de notation Standard & Poor’s des obligations émises par l’Etat américain.

Après les mêmes pratiques récentes sur des Etats européens, une agence de notation se permet de risquer de fortes secousses avec des conséquences qui peuvent être lourdes sur l’économie réelle, la croissance, l’emploi, les salaires …

Une fois de plus, des officines privées se permettent de juger et de tenter de changer, par pressions des marchés financiers, la politique économique de pays (dont aujourd’hui celle des Etats-Unis, première économie mondiale) vers toujours plus d’austérité. Elles s’arrogent un rôle qui doit être celui des Etats sous contrôle démocratique de leurs citoyens. Pour le moment tétanisés par leur incapacité à réguler la finance, les Etats s’y soumettent, au lieu de s’appuyer sur les exigences des peuples.

Ce nouvel épisode met en évidence le bien-fondé d’une exigence forte qui prend partout dans le monde : il faut mettre fin à la dictature des marchés financiers pour dynamiser l’économie, créer des emplois stables, augmenter les salaires et soutenir l’investissement productif. Valérie Pécresse, ministre du Budget, annonce : « La France sera au rendez-vous de la réduction de son déficit cette année et l’année prochaine ».

De tels propos, visant à donner des gages aux marchés financiers, témoignent du fait que nos responsables politiques ne veulent pas admettre que les politiques de sauvetage des marchés financiers, mises en place depuis trois ans, sont contre-productives et en opposition à l’intérêt général.

Les programmes d’austérité exigés par les marchés financiers conduisent à la hausse du chômage et de la précarité, pèsent sur les salaires, les pensions et les minima sociaux, donc sur le pouvoir d’achat, et affaiblissent le potentiel de croissance économique.

On ne peut pas sortir de cette crise en donnant encore et toujours plus de gages aux marchés financiers : les « plans de sauvetage » se multiplient et à chaque fois la somme d’argent nécessaire pour sauver les financiers augmente. Cet argent aurait pu, et doit, être mobilisé au service de l’emploi et de l’investissement productif.

Pour sortir de cette crise, il faut remonter à la source : il faut revaloriser le travail.

Il faut créer des emplois qualifiés et stables, augmenter les salaires, dynamiser l’investissement productif.

Il faut mettre fin aux programmes d’austérité. Au lieu de réduire les moyens des services publics et geler les traitements dans la fonction publique, ce que fait le gouvernement, il faut augmenter les dépenses utiles comme celles de l’éducation, de la santé et des infrastructures.

Il faut en revanche supprimer les niches fiscales et sociales inutiles, augmenter l’impôt sur les hauts revenus et taxer les transactions financières.

Il faut, enfin, stopper les capacités de manœuvre et de nuisances de la sphère financière et spéculative au profit d’une capacité de décisions de l’économie réelle sous contrôle démocratique.

La CGT porte ces exigences et appelle à porter d’autres choix pour une autre répartition des richesses par la mobilisation des salariés, retraités et privés d’emploi notamment par une journée d’action interprofessionnelle à la rentrée.

Montreuil, le 8 août 2011

 

 

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 08:39

En plein été, les services de l’inspection du travail sont de nouveau victimes d’agressions graves. Lors de missions d’enquêtes, 3 contrôleurs, inspecteurs (Maine et Loire, Champagne Ardenne) sont menacés de mort, insultés, séquestrés et leur véhicule de fonction vandalisé.

Ces agressions se produisent dans un climat délétère entretenu par certains médias qui n’hésitent pas à traiter les agents de l’inspection du travail de « furoncles » !

On note que ce sont les secteurs où l’emploi est le plus précaire et dissimulé que ces violences se produisent.

L’Union nationale des Affaires Sociales CGT s’est adressée au ministre du travail, Xavier BERTRAND en exigeant que l’administration assume toutes ses obligations vis à vis de ses agents de l’inspection du travail chargés de faire appliquer la réglementation. Elle a aussi exigé que le Ministre condamne fermement toutes ces agressions et qu’il prenne toutes mesures utiles pour défendre les missions et agents concernés.. Suite à ces interpellations, Xavier Bertrand à été contraint de réagir.

Pour la CGT cette réaction doit se traduire par un renforcement de la légitimité des services de contrôle et en redonnant un véritable sens à ces missions publiques.

Personne n’a oublié le drame de Saussigniac (meurtre de 2 contrôleurs du travail par un patron viticulteur en 2004). On aurait pu espérer que toutes les leçons de ce drame auraient été tirées, or il n’en est rien.

Les réformes en cours aggravent cette situation de mise en en cause des agents dans l’exercice de leurs missions de contrôle, au service et dans l’intérêt des salariés et des entreprises.

Une fois encore, on constate le parfait silence du patron et particulièrement celui du monde agricole. Pour la CGT, le Patronat doit assumer ses responsabilités en condamnant fermement ces comportements.

Montreuil, le 4 août 2011

 

 

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 19:44

Le Conseil Constitutionnel vient de rendre une décision excluant les couples pacsés du droit de la pension de réversion en cas de décès de l’un d’eux, alors que ceci est parfaitement acquis pour un couple marié. Les Sages du Conseil Constitutionnel auraient-ils une vision étroite de la société ? Certainement, à lire le peu de sérieux de la réponse apportée par ces « Sages ». En effet, ils nient totalement une réalité sociale notamment pour les couples de même sexe qui pour bénéficier d’un certain nombre de droits ne peuvent aujourd’hui avoir d’autre choix que l’union par le pacs.

La CGT dénonce cette prise de position réactionnaire et discriminatoire envers tous les couples pacsés. Cette décision marque une véritable rupture depuis 1999, date de la création du Pacs, où l’on observait jusque là, de réelles avancées en matière d’alignement des droits des couples mariés et pascés.

Cette décision est d’autant plus injuste que l’on ne comprend pas pour quelles raisons objectives un couple pacsé n’aurait pas le droit au bénéfice de la pension de réversion à partir du moment où les droits des couples mariés sont accessibles aux pacsés. D’autre part, cette privation de droit reviendrait à considérer le régime du pacs comme un régime de « seconde zone ».

Pour la CGT, tant que subsisteront des inégalités de traitement entre les couples mariés et ceux pacsés, cela signifie clairement qu’une partie de la population n’est pas encore totalement reconnue.

La CGT exige l’alignement total de tous les droits et devoirs pour les couples pacsés et ceci passe nécessairement par la transposition dans l’ensemble de la législation française et européenne

Montreuil, le 2 août 2011

 

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 16:10

C’est le taux d’inflation hors tabac des ménages urbains, dont le chef est ouvrier et employé, qui sert de référence pour l’éventuelle revalorisation du SMIC. A la fin du mois de juin, il s’établissait à 1,96% au-dessus de son niveau de novembre dernier. La revalorisation aurait été obligatoire s’il avait atteint 2%. Le gouvernement en profite donc pour refuser toute augmentation alors que le taux d’inflation a atteint 2,1% au mois de juin. Les prix de l’alimentaire, de l’essence continuent eux d’augmenter.

Le SMIC est fixé actuellement à 9,00 euros brut de l’heure, soit 1.365 euros brut par mois pour un temps plein, notoirement insuffisant pour permettre de répondre aux besoins des ménages. La CGT revendique un SMIC à 1 700 euros compte tenu de l’inflation et du poids des dépenses contraintes (chauffage, carburants, loyer, etc.). En effet, une hausse régulière du SMIC alimentant une dynamique salariale contribue, au travers de la consommation des salariés, à la croissance économique, favorisant le développement de l’activité et de l’emploi.

Montreuil, le 12 juillet 2011

 

 

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 10:16

Le 1er juin, la direction de l’entreprise annonçait 199 suppressions d’emplois (sur 450 salariés) et 20 licenciements supplémentaires si les syndicats n’acceptaient pas la remise en cause de l’accord 35 heures.

Le personnel très majoritairement décidait la grève, et occupait l’usine. Après de multiples négociations, table ronde au ministère de l’industrie, avec les donneurs d’ordre (Peugeot et Renault), la direction a fini par céder le 1er juillet. Le 4 juillet, après avoir obtenu la garantie du paiement des jours de grève, le personnel a voté la reprise du travail.

L’action a donc permis de faire annuler le plan social. Le groupe ARCHE (qui avait repris l’usine en 2007, mais n’a jamais rien fait pour la moderniser, la laissant plutôt à l’abandon, sans entretien, sans investissements) se désengage de cette usine.

C’est une belle lutte qu’ont menée les salariés de MBF, avec toute la CGT, et la population, avec l’objectif de sauver leurs emplois, mais aussi de conserver des emplois industriels dans cette vallée du Haut Jura.

 

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 10:55

A peine la mauvaise réforme de 2010 entrée en vigueur, plusieurs articles de presse annoncent que le gouvernement s’apprêterait, en se retranchant derrière un « avis technique » du COR purement formel, à allonger de nouveau d’un trimestre la durée de cotisations requise pour l’obtention du taux plein. Celle-ci passerait de 165 à 166 trimestres pour la génération 1955.

 Rappelons que la CGT avait dénoncé et combattu en 2003 l’allongement de la durée de cotisations, mesure phare de la loi Fillon. Elle avait également dénoncé le caractère technocratique de cette disposition qui repose sur un obscur calcul à partir de l’évolution de l’espérance de vie.

L’opposition vigoureuse de la CGT qui demeure, tient au fait que cette mesure pénalise notamment les salariés ayant effectué des carrières courtes et/ou ceux qui ont travaillé à temps partiel. Sont concernées au premier chef les femmes et tous ceux qui ont été affectés par la montée du chômage et de la précarité.

Bien entendu, ce nouvel allongement renforcerait encore cette injustice, les générations qui arrivent maintenant à l’âge de la retraite ayant été concernées par la dégradation de la situation de l’emploi apparue dans les années 70, ainsi que par une entrée plus tardive dans la vie active du fait d’études plus longues.

Ce nouvel allongement serait d’autant plus insupportable que l’application de la loi de 2010 commence à produire ses effets dévastateurs, en particulier sur les salariés déjà touchés par le chômage et qui se voient privés de l’AER (allocation équivalent retraite) et donc condamnés à survivre avec les seuls minima sociaux.

Cette mesure n’a même plus sa justification initiale, à savoir un maintien du rapport entre temps d’activité et temps de retraite, puisque c’est maintenant le report de l’âge qui va jouer cette fonction.

A l’évidence, le véritable objectif de l’allongement reste une baisse généralisée des pensions de retraites. La nécessité d’une autre réforme des retraites, portée par la CGT, condamne par avance un nouvel allongement de la durée de cotisations. Une telle décision ne manquerait pas de provoquer un mouvement d’ampleur.

Comme elle l’a déjà annoncé la CGT, la bataille des retraites n’est pas terminée.

Montreuil, le 4 juillet 2011

 

 

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 10:18

L’officine Sauvegarde retraite poursuit son œuvre de nuisance à grand renfort de pages publicitaires dans la presse nationale.

Le thème reste constant : les fonctionnaires sont des super privilégiés et bénéficient de droits à la retraite exorbitants. Implicitement, ils seraient responsables du faible niveau des droits des salariés du privé. 

Cette approche nauséabonde, proche de celle développée par l’extrême droite française, ne vise qu’à opposer les salariés entre eux et a pour but inavoué de préparer l’opinion à de nouveaux reculs.

Car contrairement au nom qu’elle s’est donné, cette officine n’a aucunement pour préoccupation la retraite, et encore moins celle des salariés. 

On ne peut que constater de ce point de vue l’absence de « Sauvegarde retraite » tant en 2010, lors de la lutte contre une réforme particulièrement régressive pour tous, qu’en 2011 au moment des négociations ARRCO et AGIRC, avec là un accord conduisant à de nouvelles dégradations pour les salariés du privé.

On peut en revanche s’interroger sur le niveau des moyens dont elle dispose au vu du coût des pages publicitaires dans la presse nationale (plusieurs dizaines de milliers d’euros). 

La meilleure riposte que l’on puisse lui opposer, est de poursuivre le travail d’information engagé tout au long de ces dernières années sur les différentes problématiques attachées au dossier retraite afin que le poison instillé par cette nuisible officine à coup de contre vérités, d’omissions, et autres diatribes poujadistes,  ne puisse produire son effet.

La CGT ne se détournera pas de cette ligne de conduite, pariant sur l’intelligence des salariés et leur capacité à ne pas se laisser entraîner par quiconque sur des terrains douteux et malsains.

Montreuil, le 30 juin 2011

 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 15:10

Après la condamnation symbolique de Philippe GALANO, ancien délégué syndical des Autoroutes du Sud de la France, le tribunal de Compiègne a relaxé Xavier MATHIEU, militant de la CGT Continental.

Ils avaient refusé de se soumettre à des prélèvements ADN, applicables depuis 2003 à la plupart des infractions y compris celles commises dans le cadre de conflits syndicaux.

Dans leurs attendus les juges considèrent que des syndicalistes qui défendent leurs emplois ne peuvent figurer sur un tel fichier car ne pouvant pas être assimilés à des délinquants.

Cela confirme le bien fondé de notre opposition constante à cette loi. Cela encourage toutes les organisations de la CGT à continuer d’agir contre la criminalisation de l’action collective et la défense des droits fondamentaux des salariés. L’action syndicale est légale et légitime.

La CGT réitère sa demande d’abrogation immédiate des dispositions sur le fichage des syndicalistes et le retrait de ceux-ci des fichiers ADN existants.

Montreuil, le 29 juin 2011



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