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Faurecia Beaulieu Structures

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 08:33

Pour les économistes le lien entre les deux est évident. Pour les non spécialistes, l’évidence vient de la répétition permanente de celui-ci par ceux là.

Un peu comme dans le cas des retraites, qui fait un lien, absurde, entre paiement des pensions et démographie, le matraquage politique fini par convaincre l’immense majorité à accepter ce que disent les « spécialistes » et surtout à ne pas approfondir la question.

Alors justement, approfondissons !

LA CROISSANCE …

Rares sont celles et ceux qui la remettent en question. Les adversaires de la croissance, les « décroissants » sont considérés comme des personnages exotiques, peu crédibles… et pourtant !

Qu’est ce que la croissance ?

Il s’agit de la variation, sur un période donnée, l’année par exemple, de la production, pour un pays en général, de biens et services. Cette mesure se fait à partir du PIB (Produit Intérieur Brut), lui-même calculé à partir de la valeur ajoutée produite par les unités de production. Le taux de croissance étant l’expression en pourcentage de cet accroissement.

Autrement dit, et dit plus simplement, il s’agit de l’accroissement de la richesse, de l’accroissement des biens et services qui peuvent satisfaire les besoins. Plus le taux de croissance est important et plus de richesses ont été produites, par rapport à la période précédente.

La persistance de la croissance est donc, dans un système qui se réclame de l’expansion, de l’accroissement de la production et de la consommation, un facteur fondamental. « Tout pour la croissance » tel est le mot d’ordre.

Pourtant, cette vision apparemment évidente et très simpliste, pose deux questions fondamentales :

- la croissance est-elle simplement liée à des capacités de production ?

- le bonheur, le bien être, sont-ils dans la croissance ?

A la 1er question, il faut répondre non car, si en principe il y a un lien entre capacité de production et production, dans le cadre concurrentiel du capitalisme, l’existence des capacités de production est conditionnée par leur compétitivité au regard des concurrents. Par exemple, si la France a perdu une grande par de sa production industrielle, c’est parce que des concurrents ont pu produire dans de « meilleures conditions » économiques, plus rentables, et ont entraîné la désindustrialisation du pays. Le mythe de la croissance volontariste , s’il a pu correspondre à une réalité, celle où l’on avait sous la main les capacités de production, n’existe plus aujourd’hui.

A la 2e question – difficile - on doit répondre également non. Il paraît qu’ « abondance de biens ne saurait nuire »,… encore faut-il mesurer dans quelle proportion…

A court terme et individuellement, ce ne sont pas les « mieux » lotis qui sont les plus heureux… ce qui n’est pas un hymne à la pauvreté et au dénouement, mais à la mesure et à l’expérience. Entre aussi en jeu la conception que l’on a de la vie. On peut être heureux avec peu et malheureux avec le superflu.

A long terme et socialement, l’abondance permanente et illimitée de bien et services est, à l’échelle sociale, planétaire, une catastrophe et une aberration écologique : déchets, pollution, destruction des ressources naturelles,…

On pourrait imaginer une proportion « raisonnable » entre croissance et augmentation de la population, donc des besoins,… mais nous savons bien que ce n’est absolument pas le cas. On produit pour produire et pour vendre avec des gaspillages colossaux et des inégalités flagrantes dans un système qui ne respecte par l’être humain en tant que tel.

Alors finalement pourquoi ce culte de la croissance ?

… ET L’EMPLOI.

Là est probablement la vraie raison de l’impératif de la croissance. Pas pour les profiteurs du système qui vivent - encore que le financier l’a emporté sur l’économie réelle - sur l’illusion de l’enrichissement par l’extension illimité des marchés. Pour les responsables politiques – de droite/extrême droite comme de gauche - garants du système, l’emploi représente une condition nécessaire – quoique pas suffisante – de la stabilité sociale.

A contrario, une société dans laquelle une grande partie de la population est sans emploi, est en voie de délitement et ce pour une raison simple : l’individu n’existe socialement dans le système marchand que s’il a une utilité économique, autrement dit si sa capacité de travail est reconnue selon les critères de fonctionnement du système.

En effet, le système marchand, ne peut concevoir l’individu comme simplement un être humain, mais comme un facteur de production. Ce statut a l’ « avantage » de procurer à chacune et chacun les moyens de subsistance : le salaire. Mais le revers de la médaille c’est que chacun n’existe qu’en fonction des lois du système et qu’il lui impose.

Le seul sous emploi, chômage toléré – tolérable – pour le système c’est celui qui permet de faire pression sur les salaires… l’ « armée de réserve ».

Tant que dans le pays on a pu produire à peu près tout ce qui était consommé et même plus (exportations), le besoin de force de travail (main d’œuvre), garantissait un emploi pour à peu près tout le monde. Ce furent les années de « plein emploi », l’époque où trouver un travail ne posait pas problème.

Or cette période est terminée : la mondialisation du marché du travail et l’extraordinaire automatisation des tâches, si elles ont permis au Capital de se valoriser d’une autre manière, ont détruit une masse considérable d’emplois locaux. Pas question bien entendu de « répartir » le travail qui restait, au nom de la sacro-sainte rentabilité. On en arrive alors à la situation absurde où une partie de la population active subit un rythme de travail de plus en plus stressant, alors qu’une autre partie est privée d’emplois.

LE DILEMME INSOLUBLE

Pour les gestionnaires du système marchand, l’impératif de croissance et moindre que celui de l’emploi. Le manque de croissance en soi n’est pas catastrophique, ce qui l’est par contre c’est une société comportant une masse conséquente d’exclus du travail, de chômeurs… Or, qui dit « au travail » dit production,… c’est donc par le « bout » de la production que le problème de l’emploi est posé.

Le raisonnement est le suivant : si l’on arrive à relancer la production, cela va impliquer que l’on a besoin de force de travail, donc on réduira le chômage.

Le raisonnement n’est pas, à priori absurde, mais il comporte un défaut : que produire ?. Dans un pays où l’on a sacrifié sur l’autel de la rentabilité marchande mondialisé une bonne partie de l’appareil productif, on ne voit plus très bien comment on peut répondre à cette question. Et même si l’on reproduit des biens que l’on avait abandonnés, encore faut-il les produire dans des conditions de rentabilité compatibles avec le marché pour garantir la pérennité de l’emploi ainsi créé.

On est là au cœur de la contradiction du système marchand, système qui privilégie la réalisation de la valeur produite sur l’existence de l’individu.

Le réponses apportés par les gestionnaires sont dérisoires – aides à l’emploi, emplois protégés, subventionnés,…- bref un rapiéçage qui évite de poser la question de fond : dans l’intérêt de qui fonctionne l’économie ?

On comprend dès lors que, dans ces conditions, aussi bien la Droite (et l’extrême droite) et la Gauche sont incapables de résoudre le problème.

Juin 2012

Patrick MIGNARD

http://www.legrandsoir.info/la-croissance-et-l-emploi.html
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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 08:06

http://www.ugict.cgt.fr/joomla/images/stories/im404.jpgCris d’orfraie et racolage indécent

Dès que l’on parle de partager les richesses, on est certain de voir se déchaîner le patronat et les libéraux. Ainsi la semaine passée, nous avons eu droit à un air de violon de la patronne des patrons qui a dénoncé l'intention du gouvernement d'instaurer une taxe de 3% sur les dividendes distribués aux actionnaires. "Augmenter la fiscalité des dividendes, c'est courir le risque que ces investisseurs privés soit investissent moins, soit investissent ailleurs, soit même cessent d'avoir envie d'investir tout court", a-t-elle mis en garde. Non seulement Laurence Parisot flirte avec l’indécence eu égard à la véritable spoliation pratiquée sur le travail, mais en plus, elle ment lorsqu’elle prétend que cette augmentation risquerait de "décourager l'investisseur familial" et de freiner l’investissement dans l’appareil productif. La réalité est toute autre, car d’ores et déjà, le service des dividendes aux actionnaires s’opère au détriment de l’investissement dans la recherche, le développement mais aussi au détriment de la part consacrée au salaire direct comme au salaire socialisé et différé (protection sociale, retraite…).

Il va bien falloir que les actionnaires contribuent au financement des besoins collectifs. Que soient abolis les dispositifs permettant aux entreprises les plus grosses d’échapper à l’impôt par l’optimisation fiscale. Laurence Parisot devrait mieux nous expliquer comment un grand labo danois Lundbeck (voir info suivante) peut à la fois licencier 200 personnes en France et en même temps avoir bénéficié du Crédit Impôt Recherche…
Les jérémiades du Medef ont cependant été quelque peu couvertes par la provocation indécente de David Cameron qui s’est dit prêt à dérouler le tapis rouge aux futurs candidats français à l’exil fiscal."Quand la France instituera un taux de 75% pour la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu nous déroulerons le tapis rouge, et nous accueillerons plus d'entreprises françaises, qui paieront leurs impôts au Royaume-Uni", a déclaré l’émule de Margaret Thatcher. "Cela paiera nos services publics et nos écoles", a-t-il ajouté. Des services publics tellement mis à mal outre-Manche que nos voisins pratiquent le tourisme sanitaire pour ne pas attendre des années la pose d’une prothèse de hanche par exemple. Des deux côtés de la Manche, comme du Rhin, des Alpes ou des Pyrénées, ultra-libéraux et grands patrons s’y entendent toujours pour mutualiser leurs pertes et privatiser leurs profits.

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 16:28

Pour combattre le chômage, la stratégie des libéraux lorsqu’ils sont au pouvoir consiste à rendre inconfortable et précaire la vie de ceux qui reçoivent une allocation chômage. La philosophie qu’ils défendent conçoit le contrat social par une formule toute simple : « Les riches seraient plus entreprenants s’ils payaient moins d’impôts et les pauvres seraient plus travailleurs s’ils recevaient moins d’aides ». Ils oublient de préciser qu’eux mêmes reçoivent des subventions de l’Etat, et que lorsqu’ils éprouvent des difficultés dans leurs affaires, ils trouvent normal que l’état socialise les pertes et privatise les bénéfices.

Évidement, dans tous les cas, les plus riches passent sous silence la façon dont ils sont devenus riches, et comment s’est construite leur fortune. Balzac disait « derrière chaque fortune il y a un crime », mais plus pragmatiquement à la base de toute fortune, il y a l’exploitation des travailleurs et la confiscation des fruits de leur labeur sous quelque formes que se soit ! Mais de cela on ne parle jamais, on préfère laisser croire aux citoyens que les riches le sont devenus grâce à leur seul mérite. On enracine la légende comme quoi ils se sont faits tout seul !

Les libéraux plaident pour que l’Etat cesse de « secourir » les plus pauvres sous prétexte que « l’assistanat » rend les gens paresseux, et qu’au final ils n’ont plus la volonté de s’en sortir. Mais quand des gens perdent leur emploi, lorsqu’ils se blessent ou tombent malades, ce n’est pas dû à leur paresse. Lorsque des mauvaises décisions sont prises par des responsables politiques, ce n’est pas dû à leur paresse. Et lorsque, pour faire plus de profits, des entreprises délocalisent c’est simplement parce que le système capitaliste détruit tout ce qui l’empêche de faire plus d’argent. Les individus ne sont que des variables d’ajustement !

On ne peut pas continuer à dire que si les gens sont pauvres c’est qu’ils sont paresseux. Non la pauvreté n’est pas une fatalité, c’est le résultat d’une politique ! On ne peut pas dire que si les politiques gouvernementales ne fonctionnent pas c’est la faute de la population qui ne travaille pas assez : non, là encore ce sont de mauvais choix politiques qui privilégient le capital au travail. Pour aider les pauvres il faudrait donc les abandonner à leur sort, pour qu’enfin ils réagissent et retrouvent une vie normale.

Qu’est ce qu’une vie normale pour un travailleur d’après les critères d’un riche libéral ? Et bien, c’est quelqu’un qui se satisfait du salaire que lui donne son patron, qui n’hésite pas à travailler plus pour toucher…pareil, qui dénigre et jalouse celui qui ose se battre pour défendre ses droits, et qui trouve que comparativement à son salaire le rmiste est trop payé ! Et qui le soir doit être suffisamment fatigué pour ne plus penser à rien et ingurgiter les programmes télé que l’on a concoctés pour lui.

Les libéraux dénoncent sans cesse le laxisme de l’Etat providence accusé de faire du social, mais ils ne disent jamais que les banques privées ont été sauvées en 2009 grâce à l’injection massive d’argent public. Ils ne parlent jamais de toutes les réformes fiscales visant les seuls bénéfices des plus riches. Ils passent sous silence que le grand patronat français s’est gavé de commandes et de marchés publics. Ils oublient de comparer les 9 milliards du RSA aux 172 milliards de niches fiscales annuelles dont bénéficient les grosses entreprises. Il ne leur est jamais venu à l’idée de comparer le trou de la sécurité sociale avec les fortunes personnelles de messieurs Dassault, Pinault, Bouygues ou Bettencourt. Et seulement avec les 40 milliards de fraudes fiscales qui disparaissent chaque année dans les paradis fiscaux au lieu d’être réinvestis dans l’économie française, et bien nous pourrions par exemple embaucher gratuitement un million de fonctionnaires !

Robert GIL

http://2ccr.unblog.fr/2012/05/23/illusion-liberale/

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 16:24

Une partie du salaire est payé directement aux salariés c’est du net !

La deuxième partie est formée de cotisations qui sont versées dans un « pot commun ».

Celui-ci est prévu pour les besoins de tous, Chômage, Maladie, Maternité, Invalidité Retraite.
C’est la partie du salaire indirect nommé salaire socialisé.

Cette cotisation n’est en rien un prélèvement, un impôt, une charge, une taxe, une assurance ni même un placement pour le futur.

L’ensemble du salaire est constitué du salaire direct + cotisations salariales + cotisations patronales

- C’est du salaire, c’est notre salaire

Cette cotisation représente 40% du salaire elle est proportionnelle au salaire mais bien entendu les prestations sont fonctions des besoins individuels.

Tout ceci repose sur une opposition fondamentale au système capitaliste, la logique socialiste du « Chacun selon ses besoins » est bien l’inverse du «  Chacun selon son effort individuel »
- Rupture flagrante avec le dogme libéral.

Concrètement ce salaire socialisé se décompose ainsi :
- Cotisations patronales
- Cotisations salariales

Mais l’escroquerie intellectuelle est que les patrons parlent de « charges salariales » alors que notre salaire net plus l’ensemble de toutes les cotisations sont uniquement le fruit de notre travail !

RIEN, pas un seul centime ne sort de leurs poches !

Gardons en mémoire que la cotisation sociale permet de payer les retraites, les indemnités maladies et chômage.

Les lois « Fillon » mettent à mal ces cotisations sociales avec les exonérations de charge sur les bas salaires dont les Entreprises de Travail Temporaire sont les grandes bénéficiaires et pour cause elles ne sont constituées que de masses salariales et en grande majorité rémunérées au SMIC ! (de1 à 1,6 SMIC)

- Cela constitue des bénéfices artificiels.

Mais surtout cela incite ces boites d’intérim à déléguer les intérimaires au taux horaire le plus bas possible pour toucher le Jackpot, des centaines de millions d’euros malgré une légère révision récente à la baisse !

Nous appelons ces exonérations des détournements de cotisations URSSAF aux seuls profits des actionnaires et des dirigeants de ces ETT !

Cette véritable manne financière a permis la « redistribution » de quelques miettes (prime de 1000 euros) aux 3000 salariés permanents de VediorBis/Randstad mais AUCUNE Prime pour toujours les memes : les Intérimaires !

D’ailleurs ces travailleurs précaires ne représentent il est vrai QUE 98 % de ces mêmes masses salariales d’où sont directement issues ces Fonds ou « Exonérations des charges sociales »

Fermons pour un instant cette légère parenthèse de la planète Précarité par excellence L’Intérim.

Le système par répartition est forcément anticapitaliste puisque c’est la démonstration que nul n’est besoin d’accumulation financière pour justement financer les retraites.

Puisque ces fonds proviennent exclusivement de la force de travail des salariés nous serions seuls légitimes à les gérer.

Ni les patrons, ni le gouvernement n’ont à intervenir dans la gestion de ces fonds ce qui n’est malheureusement pas le cas.

Nous sommes très exactement dans la même situation injustifiée en ce qui concerne le Fond d’Action Social du Travail Temporaire ou le patronat (PRISME) a récupéré une « gestion paritaire » !

Alors que les fonds qui alimentent le FAS-TT sont UNIQUEMENT issus des cotisations sociales des 2 Millions d’Intérimaires !

Donc c’est aux seuls représentants des intérimaires élus dans leurs Organisations Syndicales et à eux seuls, de gérer ce Fond d’Action Sociale !
- La fédération patronale de l’intérim n’y a pas sa place !

-  Les patrons et en particulier ceux de l’Intérim, sont bien la population la plus assistée dans notre pays !
- UNIS ET SOLIDAIRES POUR UNE SOCIETE PLUS HUMAINE !

J.P.BUSSI - CGT Randstad France - Commission Communication

http://www.legrandsoir.info/cgt-randstad-france-charges-pour-le-patronat-ou-salaire-socialise.html

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 11:50

Interview - La croissance perpétuelle est-elle possible dans un monde fini ? Il y a quarante ans déjà, Dennis Meadows et ses acolytes répondaient par la négative. Aujourd’hui, le chercheur lit dans la crise les premiers signes d’un effondrement du système.

En 1972, dans un rapport commandé par le Club de Rome, des chercheurs de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT) publient un rapport intitulé « Les limites de la croissance ». Leur idée est simple : la croissance infinie dans un monde aux ressources limitées est impossible. Aussi, si les hommes ne mettent pas fin à leur quête de croissance eux-mêmes, la nature le fera-t-elle pour eux, sans prendre de gants.

En 2004, le texte est, pour la deuxième fois, remis à jour. Sa version française vient – enfin – d’être publiée aux éditions Rue de l’échiquier. En visite à Paris pour présenter l’ouvrage, Dennis Meadows, l’un des auteurs principaux, revient sur la pertinence de projections vieilles de quarante ans et commente la crise de la zone euro, la raréfaction des ressources et le changement climatique, premiers symptômes, selon lui, d’un effondrement du système.
Terra eco : Vous avez écrit votre premier livre en 1972. Aujourd’hui la troisième édition – parue en 2004 – vient d’être traduite en français. Pourquoi, selon vous, votre livre est encore d’actualité ? Dennis Meadows : A l’époque, on disait qu’on avait encore devant nous quarante ans de croissance globale. C’est ce que montrait notre scénario. Nous disions aussi que si nous ne changions rien, le système allait s’effondrer. Pourtant, dans les années 1970, la plupart des gens estimait que la croissance ne s’arrêterait jamais.

C’est aujourd’hui que nous entrons dans cette période d’arrêt de la croissance. Tous les signes le montrent. Le changement climatique, la dislocation de la zone euro, la pénurie d’essence, les problèmes alimentaires sont les symptômes d’un système qui s’arrête. C’est crucial de comprendre qu’il ne s’agit pas de problèmes mais bien de symptômes. Si vous avez un cancer, vous pouvez avoir mal à la tête ou de la fièvre mais vous ne vous imaginez pas que si vous prenez de l’aspirine pour éliminer la fièvre, le cancer disparaîtra. Les gens traitent ces questions comme s’il s’agissait de problèmes qu’il suffit de résoudre pour que tout aille bien. Mais en réalité, si vous résolvez le problème à un endroit, la pression va se déplacer ailleurs. Et le changement ne passera pas par la technologie mais par des modifications sociales et culturelles.

(...)

Vous parlez souvent de « résilience ». De quoi s’agit-il exactement ?

La résilience est un moyen de construire le système pour que, lorsque les chocs arrivent, vous puissiez continuer à fonctionner, vous ne vous effondriez pas complètement. J’ai déjà pensé à six manières d’améliorer la résilience. La première est de construire « des tampons ». Par exemple, vous faites un stock de nourriture dans votre cave : du riz, du lait en poudre, des bocaux de beurre de cacahuète… En cas de pénurie de nourriture, vous pouvez tenir plusieurs semaines. A l’échelle d’un pays, c’est par exemple l’Autriche qui construit de plus gros réservoirs au cas où la Russie fermerait l’approvisionnement en gaz. Deuxième chose : l’efficacité. Vous obtenez plus avec moins d’énergie, c’est ce qui se passe avec une voiture hybride par exemple… ou bien vous choisissez de discuter dans un café avec des amis plutôt que de faire une balade en voiture. En terme de quantité de bonheur par gallon d’essence dépensé, c’est plus efficace. Troisième chose : ériger des barrières pour protéger des chocs. Ce sont les digues à Fukushima par exemple. Quatrième outil : le « réseautage » qui vous rend moins dépendant des marchés. Au lieu d’employer une baby-sitter, vous demandez à votre voisin de garder vos enfants et en échange vous vous occupez de sa plomberie. Il y a aussi la surveillance qui permet d’avoir une meilleure information sur ce qu’il se passe. Enfin, la redondance qui consiste à élaborer deux systèmes pour remplir la même fonction, pour être prêt le jour où l’un des deux systèmes aura une faille. Ces six méthodes accroissent la résilience. Mais la résilience coûte de l’argent et ne donne pas de résultats immédiats. C’est pour cela que nous ne le faisons pas.

Si l’on en croit un schéma de votre livre, nous sommes presque arrivés au point d’effondrement. Et nous entrons aujourd’hui, selon vous, dans une période très périlleuse…

Je pense que nous allons voir plus de changement dans les vingt ans à venir que dans les cent dernières années. Il y aura des changements sociaux, économiques et politiques. Soyons clairs, la démocratie en Europe est menacée. Le chaos de la zone euro a le potentiel de mettre au pouvoir des régimes autoritaires.

Pourquoi ?

L’humanité obéit à une loi fondamentale : si les gens doivent choisir entre l’ordre et la liberté, ils choisissent l’ordre. C’est un fait qui n’arrête pas de se répéter dans l’histoire. L’Europe entre dans une période de désordre qui va mécontenter certaines personnes. Et vous allez avoir des gens qui vont vous dire : « Je peux garantir l’ordre, si vous me donnez le pouvoir. » L’extrémisme est une solution de court terme aux problèmes. Un des grands présidents des Etats-Unis a dit : « Le prix de la liberté est la vigilance éternelle. » Si on ne fait pas attention, si on prend la liberté pour acquise, on la perd.

VOIR ARTICLE COMPLET : http://www.terraeco.net

http://www.legrandsoir.info/nous-n-avons-pas-mis-fin-a-la-croissance-la-nature-va-s-en-charger.html

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 21:19

Un des grands mystères des temps modernes est le prodige de l’argent censé faire de l’argent ! Alors qu’au commencement, la richesse n’est que l’extorsion de la plus value, c’est-à-dire du vol du temps de travail forcé non payé au travailleur !

L’entassement de marchandises et l’accumulation de capital seraient déterminés par le marché : mais si l’échange était équitable, le marché serait un jeu à somme nulle. Chacun recevrait l’exacte contrepartie de ce qu’il apporte. Il n’y aurait pas de plus value, cette particularité qui permet l’accumulation des richesses.

Derrière l’agitation superficielle du marché, il y a le lieu : l’atelier ou l’usine, ou le travailleur se fait détrousser de la plus value. Le travailleur n’a que sa force de travail à vendre, et cette « marchandise » a une vertu fabuleuse : en se consommant elle crée de la valeur ! Et une foie que cette force de travail est vendue, l’employeur a légalement le droit de la faire fonctionner aussi longtemps que possible. Dans le mode de production capitaliste, le temps de travail du prolétaire se divise en temps de travail nécessaire et temps de surtravail. Le travail nécessaire est le travail que le travailleur effectue pour assurer la production et la reproduction de sa propre force de travail, c’est-à-dire le travail qu’il lui faut fournir pour satisfaire ses besoins et se reproduire. Le surtravail est le travail accompli au-delà du temps de travail nécessaire, donc effectué gratuitement pour le compte du détenteur du capital qui achète la force de travail. C’est l’enjeu premier de la lutte des classes !

C’est une lutte permanente ou le travailleur s »efforce d’augmenter sa part dans le partage entre travail nécessaire et la plus value. Tandis que son patron, inversement, en intensifiant le travail par l’augmentation des cadences, le recul de l’âge de la retraite et l’augmentation des horaires ou la diminution des jours de repos, s’efforce du contraire.

On comprend combien l’idée du juste prix d’une journée normale de travail est une baliverne ! Il n’y a ni juste prix, ni journée normale. Le travailleur lutte pour faire reconnaitre comme socialement nécessaire : la culture, les loisirs, la santé ou l’éducation, autrement dit pour partager et réduire autant son « sur-travail » et la plus value encaissée par son employeur. Inversement, l’employeur s’efforce sans cesse de réduire ces besoins sociaux afin d’augmenter sa plus value. Pour cela il fait pression sur les salaires, exige des réductions de charges, réclame des exonérations fiscales en renvoyant les dépenses de santé et d’éducation à la sphère privée.

Le « deal » est de voler un maximum de plus value et donc de travail aux ouvriers, même si celui-ci en meurt : accident du travail, suicide, dépression, maladie professionnelles, handicaps…Et tout ce que les travailleurs perdent ils le retrouvent en face d’eux dans le capital qui essai sans cesse de les pressuriser afin de pouvoir grossir, gavé de plus value ! Le prix de la force de travail apparait donc d’un coté sous la forme modifié de salaire, et de à l’ opposé, la plus value apparait sous forme modifié de profit. La plus value transformée en profit est devenu méconnaissable, l’opération de blanchiment du butin a donc réussi !

Ensuite, passant sous silence ce tour de passe-passe, les économistes du système se livrent à des analyses sur les profits, les salaires, les rentes, les rendements, et les dividendes, en dissimulant soigneusement leur source commune : l’exploitation de la force de travail des ouvriers qui produit la plus value !

D’aprés « Marx mode d’emploi »

Robert GIL

http://2ccr.unblog.fr/2012/05/21/les-voleurs-de-plus-value/

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 21:27

« Nos économies retombent en récession si on les prive de leur drogue que constitue la dette … La crise vient d’un niveau inacceptable d’inégalités, de la dérégulation  et du néolibéralisme … Le chômage n’est pas seulement une des conséquences de la crise, il en est l’une des causes premières … Compter sur la croissance, c’est irresponsable, mais il y a d’autres solutions … ».

C’est pour expliquer et faire partager ces constats que des personnalités de diverses sensibilités de la gauche (Attac, Front de gauche, socialistes, EELV, associations …) ont créé le collectif « Roosevelt 2012 » et formulé 15 propositions concrètes à la hauteur de la gravité de la situation. Comme l’avait fait Roosevelt après la grande crise de 1929.

Ces 15 propositions ont déjà été approuvées par plus de 50 000 signataires. Cette initiative est complémentaire d’autres mobilisations à vocation « éducation populaire » comme, notamment, les collectifs pour un audit citoyen de la dette publique. Ces initiatives peuvent et doivent se conforter mutuellement.

Parce qu’elle est pluraliste et transversale, l’initiative Roosevelt 2012 est susceptible de recevoir, dans les semaines à venir, l’appui de 200 000 signataires. Comme nous y invite Stéphane Hessel. Une dynamique de cette ampleur serait de nature à faire sortir de leurs « illusions croissantistes » Hollande et les dirigeants du PS.

Même si vous disposez seulement de quelques minutes, vous pouvez contribuer à créer cette dynamique.
Voilà pourquoi je vous invite à signer sur http://www.roosevelt2012.fr/ le Manifeste « Roosevelt 2012 ».
Puis à utiliser le réseau social http://reseau.nouvelledonne.fr/ pour constituer ou rejoindre des groupes locaux
ou thématiques, pour faire connaître vos suggestions et initiatives,  …)

andré martin (Lyon) – animateur du site http://www.retraites-enjeux-debats.org/

 

Transmettez ce message à vos amis.

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 23:04

Nicolas Doisy, chief economist à Chevreux (Crédit Agricole), nous fait part du plan de bataille des financiers en cas de victoire de François Hollande aux présidentielles... Et de l’angoisse en cas de montée excessive du Front de Gauche et de lendemains d’élections suivis de mouvements de masse, de manifestations, de grèves....

 

http://www.lesmutins.org/Le-plan-de-bataille-des-financiers.html

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 11:02

Qui ne connaît pas le jeu du Monopoly !

Comme son nom l’indique, le jeu consiste, pour chaque joueur, à rechercher une situation de monopole en achetant (et en vendant) des terrains, en y construisant des maisons et des hôtels. Ses concurrents lui paient des loyers lorsqu’ils passent des nuitées dans ses propriétés. Le vainqueur est le joueur qui ruine ses adversaires.

Dans le jeu, la banque joue un rôle central.

La banque : • « gère la totalité de l’argent et les titres de propriété qui ne sont pas encore achetés par les joueurs,

• verse les salaires et les primes,

• encaisse l’argent des taxes et des amendes,

• vend les propriétés et dirige les ventes aux enchères,

• vend les maisons et les hôtels,

• prête de l’argent sur des propriétés hypothéquées [1] ».

Généralement, un joueur est élu ou désigné banquier. « Il s’occupe de la banque et dirige les ventes aux enchères. Il est important que ce joueur sépare les biens de la banque (argent, titres de propriété) des siens pour ne pas les mélanger [2] ».

Supposons que le Banquier-joueur soit « indélicat » (soit un tricheur, un « bankster ») et qu’il puisse abuser de la « naïveté » de ses concurrents en « privatisant » la Banque.

En utilisant les réserves de la Banque comme si elles lui appartenaient, le Banquier-joueur peut acheter toutes les propriétés sur lesquelles son pion s’arrête, sans être limité par ses disponibilités monétaires (montant initial d’argent distribué + revenus – taxes et amendes).

De plus, lorsqu’un concurrent ne souhaite pas acheter une propriété sur laquelle son pion est placé et que celle-ci est mise aux enchères par la Banque, le Banquier-joueur n’a aucune limite financière pour surenchérir et acquérir la propriété. Peu lui importe l’inflation des prix de l’immobilier (la bulle immobilière) puisqu’il puise dans le stock d’argent de la (sa) Banque.

Cette démarche est sans limite car « la Banque ne fait jamais faillite : elle peut mettre en circulation autant d’argent que nécessaire sous forme de reconnaissances de dettes écrites sur du papier ordinaire [3] ».

Il apparaît que le Banquier-joueur peut faire marcher la planche à billets pour acheter les propriétés, pour y construire maisons et hôtels qui lui permettent de rançonner ses concurrents, de les plumer, de les conduire à la faillite et ensuite de racheter leurs biens pour pas grand chose.

En fait, le comportement du Banquier-joueur (ou Bankster) rappelle celui de l’oligarchie financière internationale qui, à l’instar de la banque centrale états-unienne privée (la FED), utilise la création monétaire pour acheter, avec du papier, la planète entière.

Admettons que les concurrents du Bankster s’aperçoivent de l’arnaque avant de faire tous faillite. Que peuvent-ils faire ?

La première chose est de destituer le Bankster et de reprendre en main la Banque en confiant sa gestion à une personne « neutre », de « confiance » qui ne participe pas au jeu. Il est également possible d’envisager une gestion collective de la Banque sous le contrôle de tous les joueurs. Dans tous les cas, il s’agit de réorienter l’activité de la Banque du service de l’intérêt privé du Bankster, vers le service de l’intérêt général.

Mais, cette démarche est-elle suffisante ? Evidemment non !

En effet, si le jeu continue, le Bankster ne pourra plus créer de la monnaie de papier à son profit. Mais, comme il a déjà acquis la plupart des propriétés grâce à son arnaque, il continuera à bénéficier de la rente (des loyers) que lui versent les autres joueurs. La « nationalisation » de la Banque n’a aucun effet sur la rente issue de l’arnaque. Les joueurs lésés doivent continuer à payer. De plus, l’écart de richesse ne pourra que se creuser car l’inégalité est cumulative.

L’unique solution équitable est de faire rendre gorge au Bankster.

Par exemple, on confisque toutes ses propriétés et on les confie à la Banque « nouvelle formule » pour les remettre en vente au fur et à mesure du déroulement du jeu. Quant à l’ex-Bankster, au mieux, on peut l’autoriser à continuer le jeu avec la dotation en argent prévue au départ.

Nationaliser (ou gérer collectivement) les banques et faire rendre gorge aux Banksters apparaissent comme deux démarches complémentaires nécessaires pour redémarrer l’activité économique sur de nouvelles bases plus saines et plus équitables.

Bernard Conte

http://www.legrandsoir.info/le-monopoly-de-la-crise-financiere.html

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 12:07

Depuis des décennies l’on nous persuade que le travail coûte cher, que cela est un handicap, qu’il freine l’économie, favorise les délocalisations et crée du chômage. Bref, le travail est une tare qui est la cause de tous nos problèmes, ou plutôt c’est sa rémunération qui pose problème. Si les gens acceptaient de travailler gratuitement cela irait beaucoup mieux. D’ailleurs, à une époque c’était possible, on appelait cela l’esclavage et effectivement c’était très rentable pour ceux qui se plaignent aujourd’hui de la cherté du travail…

Le travail ne coûte pas cher, au contraire le travail crée de la richesse, il ne peut coûter, puisqu’au contraire il rapporte. Toutes les fortunes ont été crées par l’exploitation du travail et des travailleurs. Ce qui coûte cher, c’est ce que le capital prend au travail, c’est la rémunération des actionnaires, les dividendes distribués, les stock-options et les parachutes dorés. Sur un produit fini, la partie consacrée aux salaires des travailleurs est en constante diminution, ceux qui fabriquent le produit ont souvent un salaire dérisoire qui ne leur permet même pas, dans beaucoup de cas, de s’offrir ce qu’ils ont produit !

Et que l’on ne nous dise pas que pour produire il faut investir, le commencement n’a jamais été l’argent mais toujours le travail. Si avant de créer quoi que ce soit l’homme préhistorique avait attendu des investisseurs, l’humanité serait morte ! Si pour produire industriellement il faut des machines, très bien, mais ces machines ont-elles-même été fabriquées par du travail ! Et s’il a fallu des matières premières pour les fabriquer, et bien le bois, le fer, l’eau, le gaz ou le pétrole, tout cela est gratuit dans la nature. Et de l’exploitation à la transformation de ces matières premières, c’est du travail, du travail et seulement du travail. L’argent ne crée pas du travail, c’est le contraire !

Dire que le travail créateur de richesse coûte cher est une aberration. La recherche constante du profit maximum, voila ce qui coûte cher ! C’est cela qui dégrade les conditions de travail, qui tire les salaires à la baisse, qui met en concurrence les travailleurs entre eux et qui pèse non seulement sur le travail, mais sur l’ensemble de la société.

Ce ne sont ni les rentiers, ni les banquiers qui créent de la richesse ; si vous voulez faire pousser du blé, vous pouvez couvrir votre champs de billets de 500 euros et revenir six mois après, il n’y aura rien, car il faut labourer, semer, soigner, récolter …bref, il faut du travail, c’est cela qui permet la création de richesses, et pas de faire travailler de l’argent ! C’est facile de faire travailler les autres, d’encaisser les bénéfices, de se plaindre et dire que ça coûte cher !

Le travail tel qu’il est conçu dans notre société ne sert qu’à enrichir quelques oisifs qui vivent sans travailler, ces oisifs qui disent que le travail coûte cher, mais cher pour qui ? Pour ces parasites qui nous exploitent et ne génèrent que de la misère, du chômage et de la précarité. Ce sont ces gens là qui dans le même temps encensent la valeur travail, car toutes ces fortunes privées ont été générées par l’exploitation des travailleurs, qu’ils soient jeunes, vieux, hommes, femmes, du nord ou du sud, ils ne représentent aux yeux des exploiteurs qu’un moyen de créer de la richesse, à leur seul profit.

Pour en finir avec l’exploitation et le travail salarié, il faut inventer un système où le seul but de l’activité économique ne serait ni de faire du profit ou de créer des emplois, mais seulement de satisfaire les besoins de chaque membre de la communauté. Car la valeur travail, ce culte de l’effort bon marché qui fait le choux gras des nantis, est la référence de ceux qui ne bossent pas et encaissent les bénéfices. Car malgré la propagande du système, le travail ne libère que celui qui n’est pas soumis à la nécessité de travailler pour gagner sa vie. Alors, si le travail coûte cher, vivons dans l’opulence, arrêtons de travailler.

Robert GIL

Sur Conscience Citoyenne Responsable

http://2ccr.unblog.fr/2012/04/12/la-fable-du-travail-cher/

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