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Faurecia Beaulieu Structures

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 08:05

Le journal « Les Echos », du vendredi 7 mars, titre "CAC 40 Les raisons du retour de la confiance". Avec 47,7 milliards d’euros de bénéfice, il y a de la joie dans les palais. Pour notre profession, nous trouvons dans le tableau 8 groupes qui enregistrent entre + 4,1% et + 28,3%.


Est-ce que cela fera le bonheur des chômeurs en 2014 ? Si nous prenons le cas de figure d’AIRBUS GROUP, pas si certain que cela :

Sur 3 ans:

- Carnet de commandes = + 53%

- Dividendes = + 345%

- Objectifs dividendes 2014 = + 25% mais pour avoir ce chiffre, il faut atteindre + 10% de profitabilité en 2015. Pour cela les mesures sont :

 Moins 5 800 postes de travail chez AIRBUS GROUP
 Moins 3 000 postes de travail dans la sous-traitance

Est-ce que cela produira du « mieux être social » pour les salariés d’’AIRBUS GROUP ? avec la modération salariale prônée par la direction, la réponse est donnée.


La racine des problèmes pour le développement social et une véritable politique industrielle, c’est LE COÜT DU CAPITAL. Le MEDEF, par la voix de son président, confirme que le patronat demeure sur la même ligne. Le lendemain de la pièce de théâtre autour du "Pacte de responsabilité" monsieur GATTAZ déclare « les dividendes c’est la rémunération d’un risque » autrement dit les baisses de charges prévues, par le "Pacte de responsabilité", serviront à la distribution des dividendes.


LE 18 mars, poursuivons la construction du rapport de forces. Après, le 6 février et avant le 4 avril et le 1er mai, nous allons permettre aux salariés d’imprimer leurs revendications dans le paysage social. Pour la CGT, nous demeurons cohérents. Le 18 mars, c’est pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail, la protection sociale et une politique industrielle.

Le 18 mars, à partir de la bataille revendicative à l’entreprise, nous allons donner de la visibilité avec les manifestations dans les territoires et ainsi travailler la confiance dans la lutte collective convergente et unitaire.

Ensemble pour de nouvelles conquêtes

Alain PREVOST

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:44

RATIER FIGEAC UNE ULTIME FOIS CONDAMNEE

PATIENCE ET OPINIATRETE FINISSENT PAR PAYER !

Si l’indemnisation est un plat qui se mange froid, celui-ci risque de laisser une boule à l’estomac. Après 15 ans de luttes, la direction de l’entreprise Ratier-Figeac vient d’être condamnée à verser un million d’euros à 9 salariés syndicalistes. C’est une grande victoire contre l’acharnement et la répression syndicale !

Après un long combat syndical pour la reconnaissance du droit à militer sans discrimination. Après un laborieux parcours judiciaire jalonné de succès retentissants et de déconvenues non moins retentissantes devant certaines compositions prud’homales. La Cour d’appel d’Agen vient, dans un Arrêt déterminant, mettre un terme victorieux à quinze années de luttes. Outre la confirmation de pratiques discriminatoires à l’encontre de neuf militants historiques de la CGT, la Cour d’Appel d’Agen dans son Arrêt du 11 février 2014 vient de procéder à la réparation intégrale des préjudices subis par chacun des camarades.

 Ca va leur coûter cher !

A ces employeurs «indélicats» qui malgré une succession de condamnations pénales persévéraient avec obstination dans l’exercice de leur action malveillante.

L’indemnisation de leur méfait leur aura coûté au total plus d’un million d’euros. La loi prévoit dans son article L.1134-5 qu’en matière de compensation indemnitaire des préjudices subis, les dommages et intérêts doivent réparer : « l’entier préjudice résultat de la discrimination, pendant toute sa durée». La jurisprudence précise que cette réparation évaluée sur la rémunération non perçue du fait de la discrimination, si elle doit être effective et proportionnée ne fait pas obstacle à la requalification des salariés. C’est donc ici la nullité des effets de la discrimination qui est visée, mais aussi la remise en état de la personne qui doit-être requalifiée en niveau et en salaire qui auraient dû être les siens si elle n’avait pas fait l’objet d’une discrimination. C’est ainsi qu’un de nos camarades discriminés, Didier M… en plus d’un chèque en réparation de 165 153,21€ et un autre de 5 000€ pour préjudice moral, se voit attribuer la qualifi cation 335 points (de la Métallurgie) avec une augmentation salariale avec effet rétroactif au premier novembre 2013, de 589€.

La motivation de cet Arrêt est très complète et laisse peu d’espace à l’employeur pour un recours en cassation. Dans tout arrêt de Cour d’appel, c’est la motivation de la décision qui importe. «La méthode de calcul (triangulation méthode clerc) a été validée par l’Arrêt de la Cour de cassation du 06 mai 2008 à l’ensemble de la carrière des salariés appelants depuis leur engagement syndical.

[…] Il sera rappelé que les entretiens individuels d’évaluation comportant quasi systématiquement des appréciations sur la disponibilité et l’assiduité…[…] A noter que ces sommes allouées à titre de dommages et intérêts et non de rappel de salaire sont nettes de CSG – CRDS. […] Elle établit également que cette disparité de situation n’est pas justifiée par des éléments objectifs étrangers à toute discrimination, l’existence de celle-ci résultant de la simple mention de son engagement syndical dans ses entretiens d’évaluation ; qu’il importe peu de comparer la situation de Didier M… avec celle d’autres salariés engagés dans des conditions identiques de diplôme et de qualification à la même date que l’intéressé pour établir l’existence de cette discrimination ; qu’en revanche, cette comparaison peut s’avérer nécessaire pour effectuer le calcul de son préjudice».

Chacun des salariés se verra accorder 5 000€ de dédommagement pour préjudice moral. La Fédération de la Métallurgie recevra quant à elle plus de dix mille euros pour l’atteinte et le tort porté à l’intérêt collectif des salariés.

Et maintenant la suite

En discriminant les militants de la CGT, les directions cherchent à affaiblir voire éliminer l’organisation syndicale la plus armée à la défense des salariés. Ces procédés visent au découragement et affectent gravement le renouvellement de nos forces vives. Combien de salariés ne franchissent pas le seuil de l’adhésion et de la prise de responsabilités par crainte de la répression ?

Protéger les patrons contre eux même

Cette victoire ouvre la voie à la mise en place de dispositifs élaborés au sein de l’entreprise entre les directions et les syndicats représentatifs pour que de tels faits ne se reproduisent pas. Ces moyens existent et ont été mis au point dans notre Fédération de la Métallurgie. Il s’agit d’outils d’observatoire de vérification et de contrôle de la gestion des militants. Ils permettent de vérifier et de corriger d’éventuelles dérives discriminatoires. La direction de Ratier-Figeac va-t-elle encore renâcler à construire avec les syndicalistes ces outils de prévention et prendre le risque d’être à nouveau confrontée à ses vieux démons ?

Nous allons les aider à franchir le pas.

François Clerc, Conseiller fédéral sur les questions de discriminations

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 13:27

La CGT prend acte du jugement du tribunal correctionnel de Paris rendu ce jour qui met définitivement en lumière des pratiques et un système organisés que l’on peut aisément qualifier de « mafieux ». En effet, le tribunal condamne l’expatron Denis Gautier-Sauvagnac à 3 ans de prison, dont 2 avec sursis, dans l’affaire de la "caisse noire" de l’UIMM.

Ce dernier, reconnu coupable "d’abus de confiance et de travail dissimulé" a également été condamné à verser une amende de 375 000 euros. Dominique de Calan, le délégué général de l’UIMM, a également été condamné à 1 an avec sursis et 150 000 euros d’amende. La chef comptable Dominique Renaud à 8 mois avec sursis, l’ex-directeur administratif, Bernard Adam, à 2 mois avec sursis. L’UIMM en tant que personne morale est quant à elle condamnée à 150 000 euros d’amende.

Dès la connaissance des réquisitions en octobre dernier, la CGT s’était exprimée pour que des condamnations exemplaires soient prononcées et pour que de telles pratiques soient définitivement éradiquées.

C’est donc à l’heure où notre organisation se mobilise partout sur le territoire pour mener campagne contre le coût du capital que cette annonce vient nous conforter dans notre ambition de transformation sociale, qui passera donc nécessairement pour la CGT, par une autre répartition des richesses créées.

Montreuil, le 10 février 2014

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 11:36

Repose en Paix Madiba

Message envoyé aux dirigeants de Numsa (fédération de la métallurgie d’Afrique du Sud) par la FTM

CGT Cher Irvin, Chère Christine Au nom du bureau de la FTM CGT, au nom du Philippe Martinez, secrétaire général, en mon nom je vous adresse nos plus sincères condoléances. Nelson Mandela n’est pas seulement celui qui a conduit le peuple sud-africain vers la liberté. Il restera dans nos mémoires comme un Homme qui n’a jamais cessé de se battre pour la liberté , la justice, la démocratie pour l’égalité des droits de tous les êtres humains.
Peu d’Homme voient leur nom gravé dans l’histoire de l’humanité. Madiba le restera. Vous pouvez être fiers d’avoir eu un tel Homme dans votre histoire. Il peut reposer en paix après tout ce qu’il a fait pour son peuple. Il était et il est encore un exemple pour nous tous. Il n’a jamais perdu espoir, il s’est battu encore et encore. Nos sommes tristes et nous sommes proches de vous en ce moment. S’il vous plait , faites part de notre profonde solidarité à tous vos membres et à tout le peuple sud-africain.

Repose en Paix Madiba.


Dear Irvin, Dear Christine, Dear comrades, On behalf of the board of CGT Metalworkers, on behalf of Philippe Martinez, general secretary, on my name we express our deepest condolences. Nelson Mandela was not only the one who led the south African people to freedom. He will stay in our mind as a Men who never stopped his struggle for freedom, for justice, for democracy, for equal rights for all human being.
Very few people have their name engraved in the history of humanity. Madiba will. You can be very proud to have such a Men in your own history. He may rest in peace after all what he did for his people. He was and he is an example for all of us. He never lose hope, fighting and fighting again. We are sad, we are close to you at this time. Please express our full solidarity to your members and to all the south African people.

Rest In Peace Madiba.


Écrit par : christian PILICHOWSKI


http://www.ftm.cgt.fr/textelong.php?IDchapitre=1421&IDrub=5&IDsousrubrique=63

 

mandela

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 16:32

Nous pouvons nous féliciter du niveau d’appel à la grève dans les entreprises de la métallurgie avec un bon nombre dans le secteur automobile lors de la journée d’action nationale du 10 septembre dernier. Malgré tout, la mobilisation des salariés n’est encore pas à la hauteur et il nous faut persévérer dans la construction d’un rapport de forces pour changer la donne.

Alors que la direction du groupe PSA tente d’imposer un programme de reculs sociaux sur tous les tableaux (blocage des salaires, mobilité imposée, vol de RTT, flexibilité, banalisation du travail les samedis et dimanches etc..), les salariés se mettent en colère en participant activement à l’action du 10 et amplifient le nombre de salariés grévistes suite à l’action du 18 septembre.

Cette 5ème contre-réforme des retraites s’inscrit dans la même logique que les précédentes : Travailler plus longtemps et baisser le coût du travail !

Alors que pour agir sur le financement des retraites, il y a des leviers possibles !

Sur la question des salaires, il suffirait d’ 1% d’augmentation de salaire net pour obtenir 2,5 milliards d’euros supplémentaires pour la protection sociale. Une autre politique d’emploi.

1 million d’emplois créés, c’est +13 milliards d’euros pour la protection sociale dont 5 milliards pour les retraites !

Ce n’est pas avec les accords de compétitivité issus de l’ANI que l’on règlera le problème ! Les accords de compétitivité négociés dans le secteur à l’image de celui de RENAULT, PSA, dans le groupe VALEO, FAURECIA, et bien d’autres encore ne profiteront pas aux salariés, bien au contraire, ils vont de nouveau ponctionner les salariés pour accroitre la rentabilité des entreprises. L’exemple de la trésorerie de RENAULT est dans une position confortable (13 milliards d’euros) et celui de PSA également (12 milliards d’euros). MD/fg Montreuil, le 20 septembre 2013

Mais les sous-traitants équipementiers ne sont pas en reste, puisque leur capitalisation boursière a fait un bond considérable depuis le début de l’année avec 58% pour VALEO, 52% pour FAURECIA et 127% pour le groupe PLASTIC OMNIUM. Et on ose nous parler de crise ?

Les accords signés bien souvent avec des blocages de salaires par les autres organisations syndicales sont contraire à ce qui doit être fait car la sortie de crise ne passera que par la relance de la consommation et du pouvoir d’achat. Les conditions de travail dans les entreprises ne cessent de se dégrader notamment avec les mises en place du LEAN MANUFACTURING qui détruisent la santé des salariés engendrant des troubles musculo-squelettiques (TMS) mais également une pression constante accentuant le stress. Il n’a qu’un seul but, celui d’augmenter les gains de productivité. Nous devons exiger une nouvelle organisation du travail dans les entreprises avec une prise en compte réelle de la pénibilité et non pas une « mesurette » comme compte faire le gouvernement.
Pourquoi parler du coût du travail quand c’est le coût du capital qui pose problème ? Le seul coût dont l’on doit débattre aujourd’hui, c’est celui du capital puisqu’il apparait que depuis 2003, les entreprises privées dans notre pays versent plus de dividendes qu’elles n’investissent. A ces résultats colossaux, nous pouvons rajouter les 170 milliards d’aides publiques, plus le dernier cadeau en date du gouvernement, à savoir le crédit impôt compétitivité de 20 milliards d’euros. Les luttes dans le secteur sont nombreuses et des succès donnent confiance avec plusieurs exemples positifs qui démontrent que seule la lutte des salariés fera modifier la donne !

Comme nouvelle étape du processus engagé, la CGT s’engage dans la construction d’une semaine d’actions du 7 au 11 octobre 2013 à l’occasion du débat parlementaire sur le projet de loi retraite, avec la perspective d’une journée nationale unitaire et interprofessionnelle de grève et de manifestations. La FTM CGT invite tous les syndicats de la filière à être à l’offensive avec les salariés en partant de leurs revendications. Cette journée d’action prévue sera un tremplin pour celle que nous avons décidé lors des assises de l’automobile, à savoir organiser un rassemblement des salariés de la filière automobile devant le salon des équipementiers le VENDREDI 18 OCTOBRE prochain avec une conférence de presse à 11H. Nous profiterons de cet évènement qui se déroulera du 16 au 20 octobre pour informer la population avec des tracts pour dénoncer les politiques désastreuses du patronat de la filière automobile.


Écrit par : Michel DUCRET

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  tract
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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 16:30

Dans le microcosme des 500 plus grandes fortunes de France, les affaires se portent mieux que

jamais.

Le mensuel « Challenges » du 13 juillet 2013 indique que les plus fortunés de France ont vu

leur patrimoine (financier et biens professionnels) croitre de + 25% en un an, atteignant

330 milliards d’euros.

Cette fortune globale représente l’équivalent du budget de l’Etat et 16% du PIB (Produit

Intérieur Brut). Les dix plus riches présentent à eux seuls 40% du total amassé par les 500 soit

135 milliards d’euros + 27% en 1 an.

Avec le 10 septembre 2013, l’objectif est de créer les conditions pour gagner une autre

répartition des richesses, en s’attaquant à cette forteresse des riches.

Cela passe par la satisfaction des revendications.

Le 10 septembre 2013, la journée d’action engage la bataille sur :

- L’augmentation des salaires + 10% et la mise en place d’une grille salariale.

- La création d’emplois en CDI pour répondre aux besoins immédiats.

Par exemple + 150 000 dans l’aéronautique dans les 5 ans.

- L’amélioration des conditions de travail et la diminution du temps de travail.

- La protection sociale et la retraite à 60 ans avec un minimum de 75% du SMIC pour les

pensions.

Dans toutes les entreprises de la Métallurgie, il y a les motifs revendicatifs pour être dans le

coup le 10 septembre 2013.

Etablir ou mettre à jour le cahier de revendications, débattre de l’arrêt de travail et de la

participation à la manifestation locale, c’est l’urgence du moment.

Seul un rapport de forces ancré à l’entreprise et s’exprimant publiquement, va donner la

confiance nécessaire pour s’ancrer dans la durée.

Ensemble pour de nouvelles conquêtes

Alain PREVOST

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 13:53

Mise en place de l’activité partielle

Les cas de recours à l’activité partielle demeurent inchangés par rapport au recours au chômage partiel. Ils doivent viser :

- Soit la fermeture temporaire de tout ou partie de l’établissement,

- Soit la réduction de l’horaire de travail en deçà de la durée légale du travail. La mise en place de l’activité partielle ne peut se faire qu’après autorisation expresse ou implicite de l’autorité administrative.

La demande d’autorisation adressée par l’employeur doit impérativement préciser :

- Les motifs justifiant le recours à l’activité partielle ;

- La période prévisible de sous-activité ;

- Le nombre de salariés concernés.

La demande doit également être accompagnée de l’avis préalable du Comité d’entreprise ou des délégués du personnel. L’autorisation d’activité partielle peut être accordée pour une durée maximale de 6 mois à l’issue de laquelle elle peut éventuellement être renouvelée.

En outre, selon l’article R5122-9 du Code du travail tel que modifié par le décret n°2013-551 du 26 juin 2013 relatif à l’activité partielle, « Lorsque l’employeur a, préalablement à sa demande, déjà placé ses salariés en activité partielle au cours des trente-six mois précédant la date de dépôt de la demande d’autorisation, celle-ci mentionne les engagements souscrits par l’employeur. Ces engagements peuvent notamment porter sur :

1) Le maintien dans l’emploi des salariés pendant une durée pouvant atteindre le double de la période d’autorisation;

2) Des actions spécifiques de formation pour les salariés placés en activité partielle ;

3) Des actions en matière de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ;

4) Des actions visant à rétablir la situation économique de l’entreprise. »

Ce n’est donc que dans cette dernière hypothèse (recours à l’activité partielle au cours des 36 mois précédant la demande d’autorisation) que l’employeur est tenu de souscrire des engagements dans le cadre de la mise en place de l’activité partielle. Désormais, en cas de réduction collective de l’horaire de travail, les salariés peuvent être placés en position d’activité partielle individuellement et alternativement. Les entreprises d’au moins 250 salariés n’ont plus à conclure de convention d’activité partielle de longue durée.

Sort du contrat de travail des salariés placés en activité partielle

Le contrat de travail des salariés placés en activité partielle est suspendu pendant les périodes où ils ne sont pas en activité. Le salarié placé en activité partielle peut bénéficier, pendant les heures chômées, des actions mentionnées aux articles L6313-1 et L6314-1 du Code du travail.

Indemnisation des salariés placés en activité partielle

L’indemnité due au salarié en situation d’activité partielle est versée par l’employeur. Il s’agit d’une indemnité horaire correspondant à une part de leur rémunération antérieure dont le pourcentage est fixé par le décret n°2013-551 du 26 juin 2013 relatif à l’activité partielle. Lorsque le salarié perçoit à titre de salaire et d’indemnité d’activité partielle, une somme totale inférieure à la rémunération minimale (c’est-à-dire au Smic), il lui est alloué une allocation complémentaire égale à la différence entre la rémunération minimale et la somme qu’il a effectivement perçue. Cette allocation complémentaire est à la charge de l’employeur.

Règles de calcul de l’indemnité horaire versée aux salariés placés en activité partielle

Les règles de calcul de l’indemnité horaire versée aux salariés placés en activité partielle sont prévues par le décret n°2013-551 du 26 juin 2013 relatif à l’activité partielle qui est applicable aux nouvelles demandes d’autorisation administrative préalable de placement en chômage partiel déposées à compter du 1er juillet 2013. L’article 19 du décret modifie l’article R5122-18 du Code du travail et fixe l’indemnité horaire versée aux salariés placés en activité partielle à : 70% de sa rémunération brute. Le décret ajoute que pendant les actions de formation mentionnées à l’article L5122-2 du Code du travail mises en œuvre pendant les heures chômées, l’indemnité horaire est portée à 100% de la rémunération brute du salarié.

http://www.ftm.cgt.fr/textelong.php?IDchapitre=1329&IDrub=1&IDsousrubrique=6

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 10:34

faurecialogo

Corée

CAPITALISME DU XXIe SIÈCLE
NIVEAU SOCIAL DU XIXe SIÈCLE

En 2005, lors d’un séjour en Corée du Sud, la Fédération avait visité plusieurs chantiers navals et constaté un niveau économique et sociale, toute chose égale par ailleurs, assez proche du notre.
Des horaires de l’ordre de 40 à 44 h par semaine, un pouvoir d’achat similaire, des congés payés du même ordre de grandeur malgré un exercice du droit syndical difficile (la chute de la dictature ne date que de 1986). Cela n’empechent pas les syndicats de mener des batailles.

Droit Syndical
En 2008, la délégation de la CGT métallurgie avait constaté une première dégradation sur le droit syndical avec la rencontre du Secrétaire général de KMWU (la Fédération des métallurgistes de la KCTU) en prison où il était retenu pour avoir organisé des manifestations dans le pays qui avait «pénalisées le bon déroulement des affaires » pour lesquelles des dirigeants d’entreprises avaient porté plainte en toute légalité. Nous avions rencontré des militants de SangSyong licenciés, comme l’ensemble des salariés de leur entreprise, qui était cerné par un cordon étanche de policiers.
Il s’agissait en fait d’un lock-out visant à réduire massivement le nombre de salariés suite à une délocalisation en Chine et à ne réembaucher que des non syndiqués. Autrement dit, l’objectif était de décapiter le syndicat.

L’exemple de Faurécia
Cette méthode sera largement utilisée à partir de 2008, au prétexte de la crise et des économies nécessaires à réaliser. Et ceci d’autant plus aisément, que le tribunal du travail n’existe pas. Effectivement, il faut recourir à la justice pénale où les employeurs gagnent quasiment systématiquement. Lorsqu’ils sont condamnés, comme c’est le cas pour Faurecia (qui a utilisé en 2009 cette manière de faire), le plus souvent, ils préfèrent payer des indemnités pour être débarrassés des syndicalistes. Lorsqu’ils perdent les employeurs font appel puis se pourvoient devant la Cour Suprême de la République si ils sont de nouveau perdant. Tout cela peut prendre de 8 à 12 ans.
Dans le cas de Faurecia, après 4 ans de luttes, les syndicats attendent la convocation devant la Cour Suprême, après avoir fait reconnaitre que la non réembauche des syndiqués étaient une discrimination sans contraindre l’employeur à s’exécuter. Depuis le Lock-out de 2010, la Direction ne réembauche que ceux qui s’engagent à ne pas se syndiquer à KMWU et sous des contrats précaires. Malgré tout, il reste 8 syndiqués à KMWU sur 150 précédemment dans l’entreprise. Une fois débarrassé des militants syndicaux, il se trouve toujoursquelques individus pour créer une structure «bidon» que l’employeur se presse de reconnaitre comme syndicat pour négocier et signer des accords.
Chez Faurecia, le syndicat jaune a ainsi cassé tous les accords d’entreprise signés avant 2008. Le résultat ne s’est pas fait attendre, l’horaire hebdomadaire est passé à 76h au lieu de 44 auparavant. De plus, le taux horaire a baissé de telle sorte que même avec les heures supplémentaires, le salaire est resté quasiment identique. Enfin, histoire de décourager les bonnes volontés, les membres de KMWU ne bénéficient pas de la participation aux bénéfices et n’ont qu’exceptionnellement accès aux heures supplémentaires, pourtant nécessaires pour survivre.

La crise financière asiatique de 97
Cet exemple illustre parfaitement ce qui s’est passé en Corée du Sud ces 15 dernières années. L’économie du pays a été balayée et mise à genoux en raison de la grave crise fi nancière asiatique de 1997 et des conséquences des politiques de libéralisation économiques impulsées par l’OCDE à partir de 1988. Les mesures des plans d’ajustements structurels du FMI, sensées y porter des remèdes, n’ont fait qu’aggraver la situation. Sans entrer dans le détail, en contre partie des prêts du FMI et de la Banque Mondiale, il a été demandé à la Corée de réduire son déficit budgétaire, de mener une politique monétaire très restrictive et de libéraliser totalement le marché du travail (basic employment act de février 1998). De plus, la TVA a été augmentée et le budget ne doit pas présenter de déficit. En conséquence, un tiers des employés des banques ont été licenciés. Une entreprise comme Hyundai (1er conglomérat national) a baissé les salaires de 10 à 15% et a licencié environ 20 000 salariés du fait de la fin de l’obligation d’un accord syndical pour restructurer le licenciement et de l’autorisation de licencier au motif de «nécessités managériales urgentes». Les salaires réels dans le pays ont baissé de 12,5 % et 632 000 emplois industriels ont été détruits en 1998. Le travail précaire, inconnu alors, est aujourd’hui autorisé avec 220 000 contrats de ce type signés en 1998. La loi autorise ainsi les agences d’intérim à s’implanter (Manpower leasing act). Dans le même temps, le taux de chômage est passé de 2,6 % en 1996 à 7,6 % en 1999. Le nombre de suicide dût à la perte de son travail est estimé à 13 000 par an en 1997. En moyenne annuelle, le taux de pauvreté a augmenté de 10 points, passant de 9,6 % en 1996 à 19,2 % en 1998.

Les conséquences sociales de la crise 15 ans après
On mesure combien les dispositions législatives prises pendant la crise asiatique de 1997 ont bouleversé le paysage social du pays. Ces mesures ont mis du temps à déployer leurs effets négatifs. Aujourd’hui, plus de 50 % des emplois sont précaires. Ce taux monte à 70 % dans l’industrie manufacturière. Le chômage a effectivement diminué, mais 60 % des salariés travaillant sur le chantier naval de STX travaillent plus de 70 heures par semaine, soit 7j/7. 1650 ont un CDI, 5000 sont précaires auxquels s’ajoutent les 3000 « cols blancs » des bureaux d’études qui n’ont même pas le droit de se syndiquer. Ils travaillent sans compter leurs heures, y compris les week-end, et sans rémunération des heures supplémentaires.

La Corée, un modèle «social» pour le patronat français?
Les mesures de casse du droit du travail mises en place en 1997 ont mis plus de 15 ans à produire leurs effets. Nous vivons en France et en Europe une phase d’attaques massives des dispositions sociales conquises au fil des luttes. Ce qui s’est passé et ce qui se passe en Corée doit nous interpeller car la moindre dégradation, même minime, de nos droits s’accumulent années après années et, changement de génération au travail aidant, nous pouvons nous retrouver dans des conditions sociales que nous connaissions au 19ème siècle. Au regard de ce qui se passe en Corée, il n’est pas exagéré de l’affirmer. Nous avons raison de nous opposer de toutes nos forces aux mesures « d’adaptation pour faire face à la concurrence», à la flexibilisation du « marché du travail », aux « souplesses » demandées par nos employeurs, et autres dispositions régressives. Il n’y a pas de limite et les sirènes qui réclament la fin des 35 h ou le travail du dimanche ont déjà en tête un «modèle » Coréen de 70 h par semaine, 7j/7. Il est temps de dire «STOP», de mener ici et là bas des actions syndicales concrètes. Faurecia et Valeo sont très présents en Corée et abusent de toutes les ficelles anti-sociales. Renault-Samsung à Busan, fait preuve d’un activisme anti-syndical particulièrement imaginatif.
Ne les laissons pas faire.
Agissons ici pour nos droits et ceux de nos camarades de Corée et d’ailleurs.


http://www.ftm.cgt.fr/textelong.php?IDchapitre=1290&IDrub=5&IDsousrubrique=63

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 15:16

 

L’articulation politique, économique et médiatique est bien huilée. Elle débouche sur des scandales de détournements financiers que nous connaissons, mais pas seulement. Elle est utilisée pour faire pression permanente sur les salariés et neutraliser ainsi toute réalité de contestation.

Dans la dernière période, le 1er piège  a consisté à la marginalisation des manifestations du 1er mai. La CGT, la FSU et Solidaires, avec plus de 200 rassemblements, donnent l’occasion à  160 000  personnes d’exprimer leurs revendications. Certes, nous aurions voulu plus de participation mais il s’agit, hors évènement exceptionnel (ex : entre 2 tours des élections), d’une participation haute pour ce rendez vous historique de lutte internationale. Evidemment avec l’unité nous aurions certainement dépassé ce résultat. Mais voyons, à contrario, la place donnée par les médias au Front National, toute la journée du 1er  mai, alors qu’il n’a rassemblé qu’à peine 3000 adeptes.

Le 2 ème piège de la période c’est l’occultation quasi-totale par les médias de la ultitude de luttes qui se déroulent en ce moment, sur les salaires, les conditions de travail, l’emploi, pour les libertés etc… Et pour un certain nombre de ces conflits, des succès, parfois partiels, mais parfois, cela débouche sur la préservation de l’emploi et de l’outil industriel.

Le 3 ème piège c’est la division syndicale. Certes, nous avons à assumer le désaccord avec la CFDT, la CGC et la CFTC concernant l’ANI du 11 janvier 2013, mais lors du 1er mai la sphère médiatique a pilonné sur la « fracture syndicale ». Or, en France, toutes les organisations syndicales se positionnent contre l’austérité et c’est également vrai pour la CES en Europe et la CSI à l’internationale. Plus que jamais, l’unité est à l’ordre du jour.

Le 4ème piège c’est la santé des organisations syndicales. La publication des chiffres sur la représentativité montre des taux de participation aux élections à faire pâlir les détenteurs de la politique austère. Et la CGT est en première position avec 30 % des suffrages. Dans la métallurgie, nous nous renforçons depuis 5 années en adhérents et nous visons les 70 000 adhérents pour le 40ème congrès en juin 2014.

D’ailleurs, si tout ce petit monde de la pensée unique enfermée dans leur bulle milite contre la loi d’amnistie pour les syndicalistes et que la répression syndicale est élevée en mode de MANAGEMENT, c’est bien la marque que nous sommes en train de déjouer leurs pièges, et de ce fait, qu’il ne faut rien laisser passer en ce qui concerne la remise en cause des libertés syndicales et conquérir de nouveaux droits.

 

Le 16 mai à 12h, rassemblement devant l’assemblée nationale pour la loid’amnistie

Du 7 au 14 juin, semaine d’actions européenne contre l’austérité

 

Ensemble pour de nouvelles conquêtes

Alain PREVOST

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 09:08

Qu’importe la conjoncture, les grands groupes assurent leurs revenus aux actionnaires. (Document 1 page 5 du courrier Fédéral N°346 du 20 04 2013)

En 2012, les groupes du CAC 40 ont réalisé 53 milliards d’euros de bénéfi ces. Ces bénéfices ont servi à hauteur de 36.3 milliards d’euros à verser des dividendes et à hauteur de 4.6 milliards d’euros à procéder à des rachats d’actions. Toujours d’après les mêmes sources, ces grands groupes auraient déduits de leurs résultats 17 milliards d’euros pour dépréciations d’actifs.

Quelques éclairages sur les dépréciations d’actifs
Une dépréciation traduit une perte de valeur d’origine interne (Obsolescence/ Dégradation physique/ Changements importants dans le mode d’utilisation/ Performances inférieures aux prévisions) ou externe (Valeur du marché/ Changement importants/ Taux d’intérêt ou de rendements…). Ainsi la dépréciation représente une perte de valeur dès lors que la valeur d’un actif devient inférieure à sa valeur nette comptable. Cette dépréciation est réversible et concerne tous les actifs (immobilisés et circulants) (ex : stocks, créances mais également biens immobilisés).
Au bilan le montant de la dépréciation vient diminuer valeur d’origine du bien. Au compte de résultats, la dépréciation est portée sous forme de charge, étant réversible cette dépréciation peut être portée en + ou –.

Pour conclure la provision pour dépréciation d’actif = un mouvement dans les comptes de l’entreprise qui consiste à mettre de l’argent de côté en supposant que tel ou tel bien ou avoir appartenant à l’entreprise peut voir sa valeur ou son utilité baisser. Ces provisions peuvent néanmoins «être ajustées» dans le temps. (Document 2 page 5 du courrier Fédéral N°346 du 20 04 2013)


Dans leur écrasante majorité, les grands groupes de la métallurgie continuent de réaliser des bénéfices importants. Contrairement à ce que prétendent l’UIMM et le MEDEF, une part non négligeable des résultats de ces groupes provient du marché français et d’Europe de l’Ouest où ils maintiennent un niveau de marges très élevé. A titre d’exemple le 1er marché pour Renault et PSA reste la France. A l’image de leurs carnets de commandes florissants, les groupes de l’aéronautique réalisent de très bonnes performances financières. Malgré la baisse des ventes, les grands donneurs d’ordres de l’automobile se portent bien, à l’exception de PSA (voir explications ci-dessous). D’ailleurs PSA et Renault disposent de réserves financières conséquentes. Renault détient plus de 13.5 milliards d’euros de trésorerie et PSA détenait 12 milliards d’euros de sécurité financière lors de l’annonce de la fermeture d’Aulnay et du plan Varin.

Que se cache-t-il derrière l’annonce des 5 milliards d’euros de pertes pour PSA ?
Le groupe PSA annonce un résultat net part à -5 010 M€, avec une dépréciation d’actifs et des provisions pour restructurations de l’ordre de 4.7 milliards d’euros.
Le résultat opérationnel courant du groupe qui traduit une mesure de l’activité de l’ensemble des divisions du groupe ressort à -576 millions d’euros. Ce qui est certes un résultat négatif mais en aucun cas une perte abyssale et irrémédiable. PSA a provisionné plus de 4 milliards d’euros pour dépréciation d’actifs, ainsi le groupe considère qu’en raison de la baisse de ventes automobiles en Europe la valeur de son outil de production de la branche automobile a perdu en valeur 3 milliards d’euros, selon le cours du marché.

• Ces provisions sont elles des pertes sèches pour l’entreprise ?
NON Rien n’empêche la direction de réévaluer ces dépréciations d’actifs dans 1 an ou 2 ans ; ainsi en 2014 ou 2015, PSA pourra dire finalement l’inverse et ainsi cette appréciation de leurs actifs pourra améliorer le résultat annuel.

• PSA a-t-il provisionné de l’argent pour effectuer son plan social ?
OUI PSA a provisionné 440 millions d’euros pour la restructuration de la division automobile. Ces 440 millions font baisser le résultat de l’entreprise et servent aujourd’hui à justifier le plan Varin ! Et bien sur tout cela est parfaitement légal !!!!

A qui vont profiter les accords de compétitivité ?
Pour la CGT, nul doute que ces accords vont de nouveaux ponctionner les salariés pour accroitre la rentabilité des entreprises. Pour s’en convaincre il n’y a qu’à voir dans quelle situation se trouvent les entreprises où ont été signés de tels accords.
Pour revenir à l’automobile, Renault va mettre en place un accord de ce type à l’ensemble des salariés pour maintenir la compétitivité du groupe, alors que d’un point de vue fi nancier la société ne s’est jamais portée si bien (cf. la trésorerie de 13 milliards d’euros).
Chez PSA, la direction va faire passer le temps de travail à 40 heures sur le site de Poissy qui récupère la production de la C3 faite à Aulnay. Ce qui signifie clairement qu’il va être demandé à moins de salariés de produire plus. C’est l’illustration des conséquences directes de l’ANI et de ces accords dits de compétitivité.

La sortie de crise passe par la relance de la consommation et du pouvoir d’achat
En France, une part croissante de la richesse créée sert à rémunérer les apporteurs de capitaux, avec des conséquences de plus en plus néfastes pour l’ensemble de l’activité réelle, comme l’illustre le graphique ci-dessous où il apparait que depuis 2003 les entreprises privées dans notre pays (hors banque et assurances) versent plus de dividendes qu’elles n’investissent. (Document 3 page 6 du courrier Fédéral N°346 du 20 04 2013)

Aux résultats colossaux mentionnés précédemment s’ajoutent 170 milliards d’aides publiques dont bénéficient les entreprises en France. A ces aides, il conviendrait d’ajouter l’avant dernier cadeau du gouvernement au MEDEF à savoir le crédit impôt compétitivité qui devrait coûter la bagatelle de 20 milliards d’euros.

Le travail n’est pas un coût
Ce qui crée de la richesse nouvelle, de la «valeur ajoutée», c’est bien le travail humain. La valeur ajoutée = richesse nouvelle = biens et services nécessaires pour satisfaire les besoins sociaux et économiques. Ni la machine, ni l’argent ne créent de la valeur. De l’argent en tant que tel ne peut pas fructifier. Une machine, même des plus sophistiquées et perfectionnées, ne produit pas non plus en soi de la valeur. Les machines, équipements et matières transmettent leur valeur au prorata de leur participation à la production. La force de travail ne transmet pas seulement sa valeur, elle produit aussi une « valeur ajoutée ». (Document 4 page 6 du courrier Fédéral N°346 du 20 04 2013)

C’est dans l’humain que les entreprises et le gouvernement doivent investir et non dans la rémunération aveugle du capital.
La sortie de crise passe par la relance de la consommation et du pouvoir d’achat.

 

http://www.ftm.cgt.fr/textelong.php?IDchapitre=1253&IDrub=1&IDsousrubrique=8

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