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Faurecia Beaulieu Structures

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 09:23

L'équipementier télécoms a annoncé jeudi la suppression de 5.490 postes dans le monde, dont 1.430 en France où sont salariées 9000 personnes. Cette réduction d’effectifs s’inscrit dans un programme de réduction des coûts de 1,25 milliard d’euros, d’ici à la fin de l’année prochaine. "Il y aura 5.490 postes supprimés" en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique "avec 3.300 suppressions de postes en Europe, dont 1.430 en France", énumère Claude Josserand, délégué central CGT. "1.430 suppressions d’emplois en France : une catastrophe humaine et industrielle", a réagi l’intersyndicale CFDT, CGT et CFE-CGC d’Alcatel-Lucent qui précise qu’alors que la France "représente moins de 12% des effectifs du groupe", les licenciements affectent plus de 27% des salariés. Depuis la fusion en 2006 entre la société française Alcatel et l'américaine Lucent Technologies, le nouveau groupe a lancé plusieurs plans de restructuration occasionnant des milliers de pertes d'emplois en Europe.
En 2006, 20.000 postes ont été supprimés dans le monde, ont rappelé les syndicats, 12.500 en 2007, 4.000 en 2008, 1.000 en 2009, avant de nouvelles suppressions en 2009-2010.
"Cette situation est d’autant plus paradoxale que le marché des télécoms est aujourd’hui économiquement sain. Ainsi les trois grands opérateurs français ont versé 5 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires", ajoutent les syndicats. 
Jeudi 18 octobre, le titre Alcatel-Lucent a fini la séance en hausse de 7,88% à 0,86 euro, soit la plus forte hausse du CAC 40.

http://www.ugict.cgt.fr/joomla/index.php?option=com_content&view=article&id=2925:alcatel-lucent--emploi-et-bourse&catid=57:emploi-et-remunerations&Itemid=133

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 09:08

LOGO UGICT« Le lean management peut amener à des gains de productivité de 20 à 30 % ! ». En 2006, le cabinet Mc Kinsey y voyait même, selon le titre d’un de ses rapports, le moyen de « Donner un nouvel élan à l’industrie en France ». Des arguments si convaincants, qu’ils séduirent Luc Chatel : les ex Directions régionales de l’industrie de la recherche et de l’environnement  (Drire), aujourd’hui Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte), pourraient même financer sa mise en place. Le lean management devint dès lors très « tendance », un hochet des Drh.
Cependant, une recherche du Centre d’études de l’emploi sur les conditions de travail des salariés dans l’ Union européenne, révélait, déjà en 2006, qu’en moyenne 66 % des salariés des organisation en lean production étaient affectés négativement dans leur travail, contre 63 % dans les organisations de travail tayloriennes traditionnelles, 53 % dans les organisations apprenantes et 51 % dans les structures simples.
Aujourd’hui, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), sollicitée par les Chambres de commerce et d’industrie, récupère les remontées des expériences d’entreprises « afin d’analyser la place des conditions de travail dans le lean management pour les transférer vers les institutions représentatives du personnel ». L’INRS travaille aussi la question.
Pour dégraisser le lean management ? Ou pas.

Sources
Entreprises et carrières n°1112 du 2 au 8 Octobre 2012. « Dossier : comment préserver les conditions de travail ». Les exemples de Thales, ACS, TECMAPLAST et du CHU de Grenoble

« Les conditions de travail et de santé au travail dans l’Union européenne : des situation contrastées selon les formes d’organisation ».  Novembre 2006
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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 09:04

LOGO UGICTContrats d’avenir, contrats de génération, emplois jeunes, rarement la jeunesse n’a été l’objet de tant de sollicitudes. Mais dans un pays au dynamisme démographique atypique en Europe, où l’entrée dans la vie active, s’accompagne d’une période de « vaches maigres » sans précédent la question s’impose à l’ensemble de la société. Deux visions s’opposent souvent : la jeunesse est-elle un atout pour la pérennité de notre mode de vie, en assurant la solidarité intergénérationnelle et une chance pour l’entreprise où pose-t-elle le problème de son « insertion » ?  Un concept ignoble qui suppose une exclusion de départ.

Mais qu’en pensent les premiers intéressés ? Comment les jeunes envisagent-ils l’entreprise ? Comment appréhendent-ils le rôle des cadres.
Deux enquêtes, successives et récentes  du Commission d'Étude Générale d'Organisation Scientifique (Cegos) et du Centre d'Études et de Recherches sur les Qualifications (Cereq) nous donnent des éléments croisés et concordants de réponses, confortant les analyses de l’Ugict-Cgt qui fait de la jeunesse un axe prioritaire.
D’après son étude, le Cegos estime, comme les travaux de Michel Vakaloulis l’ont depuis longtemps démontré, que les jeunes n’ont plus les mêmes relations a l’entreprise que leurs aînés. Ils s’y investissent beaucoup moins affectivement. En France, la précarisation pèse sur ces premières années de vie professionnelle. Ainsi en 2009, 56 % d’entre eux se déclaraient en CDI contre 33 % aujourd’hui. Parmi les paramètres symptomatiques, la stabilité passe dans le peloton de tête, alors qu’elle était en 8e position en 2009, sauf pour les bac+5 (30%) et 2/3 d’entre eux seraient disposés à rester dans la même entreprise, mais avec des perspectives d’évolution.
Leur rapport à l’entreprise s’inscrit, désormais, dans une logique contractuelle. Ils attendent, cependant, une reconnaissance de la part de leur manager (73%) alors qu’ils ne sont 43 % à déclarer la constater.
Rien d’étonnant alors à ce que seulement 22 % des jeunes soient attirés par le statut de cadre dans un pays où les jeunes managers (- de 30 ans) ne sont que 23 % (40 % en Allemagne, 45 % au Royaume Uni) ? Un manque de motivation qui ne devrait pas laisser insensible les entreprises, d’autant il ressort de l’enquête que les jeunes ne se satisfont plus d’un management hiérarchique. Ce que souligne l’analyse de l’enquête du Cereq dans le magazine Options de Septembre 2012) dans son article : « Cadres : un statut qui ne fait plus rêver ».
Il est plus temps de trouver une alternative au management.

Sources :
Entreprise et Carrières n°1113 du 9 au 15 octobre 2012
Options n° 579 Septembre 2012-10-09
CEREQ : www.cereq.fr
CEGOS : www.cegos.fr

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 16:22

Il pourrait paraître surprenant à certains que la CGT appelle les salariés à se mobiliser alors qu'elle s'est impliquée dans la défaite de Nicolas Sarkozy quand d'autres choisissaient de se réfugier dans une pseudo-tradition de neutralité. Mais c'est justement parce que le changement n'est pas acquis, parce que soufflent des vents contraires que nous avons décidé de faire de ce 9 octobre une journée de mobilisation pour l'emploi et l'industrie dans le cadre d'une journée syndicale européenne. Il est plus que jamais indispensable de peser dans les négociations en cours tant sur le marché du travail que sur celles portant sur le financement de la protection sociale.

Le gouvernement met en effet à l’étude différents scénarios qui répondent à la revendication du Medef, au nom de la compétitivité pour transférer une partie des cotisations sociales sur la CSG ou d’autres assiettes. 20, 30 ou 40 milliards représentant une part du salaire socialisé versée par les entreprises seraient à la charge des ménages consommateurs ou contribuables.

Par ailleurs, les syndicats sont invités à conclure des accords dits « gagnant-gagnant » qui conjugueraient l’acceptation des salariés à une plus grande flexibilité tout de suite contre la promesse d’un retour à meilleure fortune lorsque cela ira mieux. Mais chacun sait que ce qui est concédé un jour ne revient jamais. En réalité le patronat veut utiliser cette crise du système non pour le transformer, mais pour le faire perdurer. Et là où le bât blesse, c'est que précisément les Français ont dit par leur vote qu'ils veulent un changement maintenant. L'heure devrait donc être au progrès social et non à la négociation pour concéder des reculs. Serait-ce de notre part une posture déraisonnable? Pas si l'on se souvient que cette crise systémique que nous subissons se nourrit des politiques de bas salaires, des politiques sociales qui font de l'emploi la seule variable d'ajustement. Une autre raison de se mobiliser pour défendre l'emploi industriel est qu'aucun des problèmes économiques structurels, ni le financement des retraites et de l’assurance maladie, ni le rééquilibrage de notre commerce extérieur, ni le besoin de financement de l’État et des collectivités territoriales, ni la question du pouvoir d’achat, ne peuvent être résolus sans une vigoureuse politique de développement industriel et de l’emploi, de lutte contre la précarité. Il ne s'agit pas de préserver l'existant mais d'accompagner les nécessaires transformations de l’industrie sous la pression de mutations technologiques et sociétales profondes. La transition vers un mode de développement « bas-carbone », améliorant l’efficacité énergétique, valorisant le travail et protégeant la santé est devenue décisive est indissociable d'une approche sociale nouvelle passant par là afin de donner corps à un vrai droit à l’emploi. Les conflits sur l'emploi se développent dans notre pays, comme en témoignent les salariés de Sanofi qui ont marqué l'actualité sociale de la semaine passée. Ce 9 octobre, ils vont pouvoir converger pour porter des exigences sociales fortes et urgentes.

http://www.ugict.cgt.fr/joomla/index.php?option=com_content&view=article&id=2902:quelques-raisons-de-se-mobiliser-le-9-octobre&catid=98:billet-de-la-semaine&Itemid=205

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 20:12

LOGO UGICTIl ne faut jamais prendre les propos de Carlos Ghosn à la légère. Il y a quelques mois, lorsque PSA avait annoncé ses intentions de fermer Aulnay et supprimer des milliers d’emplois, le PDG de Renault n’avait pas caché que le constructeur qui dégainerait le premier son plan de restructuration donnerait le signal aux autres. Eh bien nous y voilà et c’est le jour où s’ouvrait le Mondial de l’Automobile que Carlos Ghosn a déclaré que Renault n'est pas à l'abri de disparaître, du moins «sous sa forme actuelle» et d’en appeler aux pouvoirs publics à améliorer l'environnement économique de ses usines françaises. Interrogé sur RTL sur le risque que Renault puisse «disparaître», le dirigeant a répondu: «  Je ne connais aucune entreprise qui soit viable, qui puisse prospérer à partir d'une base qui ne soit pas compétitive. (...) La base naturelle de Renault, c'est la France».

«Bien sûr, le danger est réel. Je ne vous parle pas d'un danger à trois mois ou à six mois (...), je suis obligé de réfléchir (...) sur des échéances de trois ans, de cinq ans et de dix ans», a-t-il ajouté, au lendemain de ses déclarations au quotidien Le Figaro, où il qualifiait l'amélioration de la compétitivité de la France de «sujet de survie» pour Renault. Ces propos ont une double signification. D’abord ils font peser une lourde menace sur les salariés de Renault, de ses filiales et sur ses sous-traitants, ensuite ils ont vocation à peser sur l’action du gouvernement. Nul doute que cette dramatisation prépare le terrain d’annonces sévères et qu’elle a pour fonction aussi de provoquer une sorte de résignation chez les salariés. Cette irruption dans le débat sur la compétitivité n’est pas fortuite. Une fois de plus on veut nous faire croire que c’est le travail qui coûte en oubliant que depuis des années ce sont les actionnaires qui émargent les premiers. En passant sous silence le fait que la masse salariale dans le prix d’une voiture est aujourd’hui en dessous des taxes prélevées par l’Etat. Ainsi chez PSA, le coût du travail représenterait autour de 8% du prix d’un véhicule contre 18.6% de TVA. Cherchez l’erreur ! Assurément, en votant pour changer de politique économique et sociale, les Français n’ont pas plébiscité les rêves de modèle social low-cost de Carlos Ghosn et Laurence Parisot. Faut-il se rassurer lorsque le Premier ministre Jean-Marc Ayrault déclare jeudi sur France 2 que «le coût du travail n'est pas un sujet tabou», ajoutant que ce n'est qu'«une partie du problème» de la compétitivité des entreprises françaises ? «Mais limiter la compétitivité de nos entreprises à la seule question du coût du travail, c'est une fausse réponse, ce n'est pas une réponse digne», a-t-il ajouté, alors que des chefs d'entreprise pressent le gouvernement de donner plus de flexibilité au travail. Toute la question, c’est de savoir qui de ces grands patrons ou des salariés auront le dernier mot. Rendez-vous le 9 octobre pour une première réponse syndicale lors d’une journée européenne pour l’emploi et l’industrie…

 

http://www.ugict.cgt.fr/joomla/index.php?option=com_content&view=article&id=2887:dans-les-reves-de-carlos-ghosn&catid=98:billet-de-la-semaine&Itemid=205

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 10:31

CGTUFICTLe chômage a atteint le seuil (puisqu’il paraît qu’il en faut un) des 10 %. Plus de 3 millions de demandeurs d’emplois annoncés le 24 septembre 2012, en fait dépassé depuis longtemps en prenant en compte l’Outre-mer (encore une spécificité française). Dans sa 1415e livraison, Insee Première brosse un tableau très édifiant de l’évolution du marché du travail et du chômage en 2011. On y apprend que 25,8 millions de personnes ont un travail et 2,6 millions sont au chômage (BIT). Ainsi sur 10 personnes, on compte 1 non-salarié, 5 ouvriers ou employés et 4 cadres ou professions intermédiaires. Le groupe des cadres s’est agrandi, par rapport à 2005, à 15,7 % (soit +1,7) alors que celui des ouvriers a perdu, pendant cette même période 1,3 % et se situe à 13,8 %.
Plus de 12 millions de femmes ont un emploi (76,4 % d’employées) et parmi elles 39,7 % sont cadres (+2,6 % depuis 2005).
Quant aux CDD, ils représentent maintenant 9,5 % de la population salariée en emploi, l’intérim atteint des 2,4 % et l’apprentissage 1,6%.
Enfin, l’Insee estime la durée de travail hebdomadaire (hors période de congés de récupération ou de RTT) à 41 heures. Si on supprimait les 35 heures ? On pourrait travailler plus ? Non ?
A lire toute affaire cessante: Enquête INSEE

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 08:48

CGTUFICTLes entreprises du CAC 40 vont verser 38,3 milliards d’euros à leurs actionnaires, soit une augmentation de 5 % par rapport à 2011, sauf Alcatel et Peugeot sorti de la bourse le 24 septembre. La baisse des profits, comme chez Total ou Suez se transforme aussi en dividendes, une alchimie destinée à attirer de nouveaux actionnaires. Ne soyons pas ingrats la nouvelle taxe de 3 %  sur les dividendes devrait rapporter 1 milliard à l’Etat.
Source : La Tribune du 24/09/2012

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 10:42

D’après le site Rue89, Atos, leader européen des technologies de l’information, estime que son système d’évaluation n’est pas performant et voudrait atteindre 20 % de « mauvais » salariés. Le site d’informations se fonde sur des enregistrements d’une conférence téléphonique (disponibles sur le site) du 5 juin dernier. Les directeurs de l’entreprise estiment que les notes d’évaluations sont trop favorables aux salariés et donc défavorables à l’entreprises, dans le cadre de la compétitivité et non-conformes aux attentes de la direction sur l’année 2011.
Ainsi 8 % des salariés auraient très largement atteints leurs objectifs, 35 % dépassés largement leurs objectifs et 54 % atteints « seulement » leurs objectifs ». Trop, c’est vraiment trop. Les directives données sont d’atteindre le taux de 20 % pour les salariés en dessous de leurs objectifs et fixer les curseurs à une hauteur supérieure pour vraiment satisfaire les clients et accroître la compétitivité…De là à parler de quotas…
On attend les dénégations de propos confidentiels et sortis de leur contexte

Source : Rue89 :www.rue89.com du 19 septembre 2012

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 08:28

CGTUFICTLes personnes exposées au stress dans leur travail auraient un risque 23% plus élevé que celles qui n'y sont pas exposées de faire un infarctus. C’est ce qui ressort d’une étude publiée dans la revue médicale Lancet. "Sur les 100.000 à 120.000 infarctus survenant en France chaque année, cela correspondrait tout de même à environ 3.400 à 4.000 accidents imputables à ce facteur de risque", relève Marcel Goldberg, chercheur à l'Inserm, l'un des auteurs de l'étude.
Les travaux ont porté sur des personnes originaires de sept pays (Belgique, Danemark, Finlande, France, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suisse), toutes en activité, qui ont été suivies entre 1985 et 2006.
Pour la France, ce sont près de 20.000 agents d'EDF-GDF qui ont été étudiés à partir de 1989.
Le stress au travail a été évalué par des questionnaires portant notamment sur l'excès de travail, les demandes conflictuelles auxquelles les personnes étaient confrontées ou le temps accordé pour accomplir les tâches qui leur étaient confiées.
La moyenne d'âge des participants était de 42,3 ans, avec autant d'hommes que de femmes.
La proportion des personnes exposées au stress atteignait 15,3%, alors que les études précédentes évaluaient cette proportion entre 12,5% et 22,3%.

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 08:53

Les entreprises prévoient des budgets en hausse de 2,9%

Selon une enquête du cabinet Aon Hewitt publiée jeudi 6 septembre, les entreprises françaises prévoient des augmentations de salaires, individuelles et collectives, de 2,9% en 2013, soit en très légère hausse par rapport à 2012 mais en deçà des niveaux pratiqués avant la crise de 2008. Les budgets globaux consacrés aux salaires comprennent les hausses générales et les augmentations individuelles. Ils se stabilisent en dessous des niveaux d'avant-crise (situés autour de 3,2%).
Si l'augmentation globale est au-dessus de l'inflation (1,9% en 2012 selon les prévisions de l'Insee), les augmentations collectives distribuées à toutes les catégories de personnel ne couvrent que les 2/3 de l'inflation prévue. Le baromètre annuel sur les pratiques salariales des entreprises relève une généralisation des rémunérations variables, liée au contexte de crise : les deux tiers des entreprises ne proposent que des augmentations individuelles à leurs salariés, comme en 2011.
Selon le cabinet, 91% des entreprises pratiquent des augmentations individuelles en 2012, soit une hausse de l'ordre de trois points par rapport à l'année précédente. Pour les cadres (hors dirigeants), 70% des entreprises versaient des rémunérations variables en 2000, 95% en 2012. Pour les non-cadres, les entreprises pratiquant ce type de rémunération (en complément du salaire) sont passées de 20-30% en 2000 à 86% en 2012.

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