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Faurecia Beaulieu Structures

  • : La CGT de Faurecia Clean Mobility (Beaulieu Structures)
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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 22:00
Une fable d'Edward BELLAMY publiée en 1897
  
Il était une fois une terre très sèche. Le village qui s'y trouvait souffrait d'un grand manque d'eau. Beaucoup mouraient de soif.
 
Parmi ces hommes, il y en avait de plus malins que d'autres qui étaient allés jusqu'à emmagasiner de l'eau alors que d'autres n'en avait pas trouvé. Ces hommes s'appelaient les Capitalistes.
 
.- Nous mourons de soif! Donnez-nous, s'il vous plait, un peu de cette eau que vous avez en réserve!
 
.- Travaillez pour nous et vous aurez de l'eau!
 
Cela se passa ainsi. Les capitalistes organisèrent le village. Ils en employèrent certains pour transporter l'eau et en envoyèrent d'autres à la recherche de nouvelles sources. Toute l'eau fut mise dans un dépôt appelé LE MARCHÉ.
 
.- Pour chaque seau que vous apporterez nous vous paierons un euro, mais pour chaque seau que vous boirez, nous vous demanderons deux euros. La différence de prix sera notre bénéfice.
 
Cela se passa ainsi. Pour chaque seau qu'ils transportaient ils recevaient un euro, mais pour chaque seau dont ils avaient besoin ils devaient payer deux euros. Comme ils ne pouvaient acheter que seulement la moitié de l'eau qu'ils apportaient bientôt la citerne déborda.
 
.- La citerne est pleine et l'eau est en train de déborder. N'amenez plus d'eau, jusqu'à ce que le dépôt soit vidé.
 
 
citerne.jpgCHÔMAGE
 
Mais quand le peuple ne reçut plus les euros, il ne put acheter plus d'eau et quand les capitalistes se rendirent compte qu'ils n'obtenaient plus de bénéfice ils s'inquiétèrent.
.- Les temps sont durs, nous devons faire la publicité de notre produit.
 
"CELUI QUI A SOIF, QU'IL ACHÈTE L'EAU DE NOTRE CITERNE!"

 
.- Comment allons-nous acheter si nous n'avons pas de travail? Donnez nous du travail comme avant et avec ce que vous nous paierez, nous vous achèterons l'eau et fini la publicité.
 
.- Comment allons-nous vous employer pour porter l'eau alors que la citerne est en train de déborder? Achetez d'abord et quand la citerne se videra nous vous emploierons de nouveau. Nous sommes en crise économique!
 
.- Regardez, la citerne est en train de déborder et nous sommes en train de mourir de soif! Donnez-nous de l'eau pour ne pas périr!
 
.- Non, l'eau est à nous. Vous n'en boirez pas à moins que vous ne l'achetiez. Les affaires sont les affaires!
 
 
MAIS LES CAPITALISTES ÉTAIENT INQUIETS
 
.- Comment se fait-il que nos bénéfices empêchent d'autres bénéfices? Nos gains sont en train de nous ruiner! Que les prêtres viennent pour nous expliquer cela!
 
Les prêtres étaient des hommes portés sur l'art de parler confusément et ils s'allièrent aux capitalistes pour pouvoir boire de leur eau, eux et leurs fils (Dans la version originale tous les prêtres ne s'allièrent pas aux capitalistes.)


.- Pourquoi le peuple n'achète pas d'eau?
.- C'est l'excès de stock.
.- C'est à cause de la surproduction.
.- C'est à cause de la pleine lune.
.- C'est par manque de foi.
.- C'est bien. Allez raconter cela au peuple pour qu'il se calme et nous foute la paix.
 
Et les prêtres s'en allèrent parler au peuple.
 
.- Il faut mourir de soif parce qu'il y a trop d'eau et il n'y en a pas assez parce qu'il y en a beaucoup!! Et il faut avoir la foi parce que la pleine lune!
... Cette affliction a été envoyée par Dieu pour sauver vos âmes! Ne vous laissez pas entraîner par l'envie d'eau! Ne dérangez pas les capitalistes et quand vous mourrez, vous irez dans un pays où l'eau abondera!!!
 
Mais le peuple ne se calmait pas et s'endurcissait de plus en plus. Alors les capitalistes firent appel aux plus privilégiés, à ceux qui ne savaient qu'écraser les autres physiquement: LES FORCES.
 
.- Pourquoi ne pas partager votre avenir avec nous? Si vous nous défendez contre le peuple pour qu'il ne prenne pas notre dépôt par la force, vous aurez de l'eau en abondance vous et vos fils.
 
Et ceux qui ne savaient qu'écraser les autres physiquement se convertirent en aides des capitalistes; et avec des bâtons et des épées, ils les défendaient en blessant le peuple rassemblé près du dépôt.
 
LUXE ET GASPILLAGE
 
Et après bien des jours, l'eau baissa de niveau parce que les capitalistes fabriquèrent des piscines et des jets d'eau; et ils gâchèrent l'eau en s'amusant.
 
.- Le dépôt est vide, la crise est terminée! Il faut appeler le peuple et l'employer pour qu'il apporte de l'eau.
 
.- Pour chaque seau ramené nous vous paierons un euro, mais pour chaque seau que vous boirez nous vous demanderons deux euros.
Peu de temps après, le dépôt se mit à déborder de nouveau comme avant et le peuple de nouveau mourut de soif et l'eau fut gaspillée par les capitalistes. Cela se répéta bien des fois.

 

LES RÉVOLTÉS
 
Alors, en cette terre se soulevèrent quelques individus qui osèrent prendre la parole. Jusqu’à quand allons-nous nous laisser abuser?
 
.- Si nous nous unissons nous n'aurons pas besoin d'être les esclaves des capitalistes et nous ne mourrons plus de soif! Ils nous ont dit que c'est la volonté de Dieu que d'être toujours pauvres et assoiffés. Ce ne sont que des fables ingénieuses inventées par les capitalistes et les prêtres. Pourquoi ne pouvons-nous pas bénéficier de l'eau du dépôt? Parce que nous n'avons pas d'argent! Et pourquoi n'avons nous pas d'argent? Parce que nous ne recevons qu'un euro pour chaque seau d'eau que nous apportons... et en revanche nous devons en payer deux pour celui dont nous avons besoin! C'est pourquoi la citerne déborde forcément. Plus nous apporterons de l'eau plus nous serons opprimés! En avons nous besoin de ces capitalistes? Non! Organisons notre travail, répartissons les tâches et le fruit de notre travail nous appartiendra. Et nous pourrons le répartir entre nous de façon égalitaire et quand nous serons tous satisfaits, avec l'eau qui nous restera nous pourrons construire des piscines….
 
….. MAIS POUR TOUS!!!
 
 
LA FIN
 
Et les capitalistes ainsi que les prêtres et les brutes entendirent les cris de révolte du peuple et se mirent à trembler. 
 
Notre fin a sonné !!!

 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 19:54

La révolution égyptienne a franchi un cap décisif, ces derniers jours. Des grèves, parfois accompagnées d’occupations ou de sit-in, se développent dans tout le pays. Les travailleurs interviennent comme une force révolutionnaire indépendante. Dans certains cas, ils expulsent les managers détestés et les dirigeants syndicaux corrompus. La révolte se développe également dans les universités.

Hier, mercredi 9, les travailleurs des télécoms du Caire étaient en grève. La grève semblait gagner d’autres villes, dont Maadi et Alexandrie. Les travailleurs protestent contre la corruption et les bas salaires.

A Suez, des travailleurs du textile occupaient leur usine. Quelque 1000 travailleurs d’une usine Lafarge (ciment) sont en grève. Parmi leurs revendications : le soutien à la révolution et le droit de former des syndicats indépendants.

Le mouvement se répand comme un feu de forêt. Les cheminots de Bani Suweif sont en grève. Au moins deux usines d’armements sont en grève, à Welwyn. Les travailleurs des transports sont entrés dans le mouvement, tout comme les salariés de l’industrie pétrolière qui manifestaient, hier, devant leur ministère. La grève touche désormais les personnels médicaux et la fonction publique en général.

Un mouvement se développe pour chasser les officiels syndicaux appointés par la dictature, qui sont des agents du régime et du patronat. Au Caire, plusieurs groupes importants de travailleurs ont constitué des « comités révolutionnaires » chargés de prendre le contrôle de différentes entreprises – y compris la télévision d’Etat et l’hebdomadaire le plus important d’Egypte, Ros el-Yusuf.

Mercredi, des militants de trois fédérations syndicales indépendantes ont manifesté devant les bâtiments de la Fédération des Syndicats Egyptiens, dont les dirigeants collaborent avec la dictature. Ils ont exigé l’arrestation et le jugement du dirigeant de la Fédération, pour corruption, ainsi que la levée de toute restriction contre le droit de constituer des syndicats libres et indépendants du pouvoir. Des délégations de travailleurs arrivent les unes après les autres, place Tahrir, pour manifester le soutien des salariés à la révolution et discuter de son avenir.

Les journalistes se sont mobilisés. Ils dénoncent leur dirigeant syndical : « assassin, assassin ! » Ils ont manifesté du QG de leur syndicat jusqu’à la place Tahrir. Dans tous les journaux contrôlés par l’Etat, les journalistes se révoltent contre leur direction pro-gouvernementale.

Les événements évoluent d’heure en heure. Mais la conclusion de ces développements est claire : la révolution est entrée dans les usines et les entreprises. La lutte pour la démocratie dans la société se prolonge par une lutte pour la démocratie économique dans les entreprises. La classe ouvrière commence à participer à la révolution sous son propre drapeau, avec ses revendications propres. C’est un tournant et un facteur décisifs pour l’avenir de la révolution.

La nécessité d’une grève générale découle de toute la situation. Les manifestations de masse ne sont pas parvenues à renverser le régime. Le gouvernement – et les impérialistes – avaient l’intention d’enfermer le mouvement place Tahrir, tout en rouvrant les banques, les entreprises, les écoles et la bourse. Ils espéraient que sur fond de « retour à la normale », les manifestants finiraient par se lasser, et que leur nombre finirait par décroître, peu à peu. Mais l’entrée en masse des travailleurs dans le mouvement, par la grève, des sit-in et des occupations, donne un nouvel et puissant élan à la révolution égyptienne. Le développement d’une grève générale sonnerait le glas du régime.

Vive la jeunesse et la classe ouvrière d’Egypte !
Solidarité avec la révolution égyptienne !

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 20:00

Dans un futur ravagé par un conflit nucléaire, l'Angleterre fasciste est gouvernée par le chancelier Sutler. Apparaît V, justicier implacable féru de culture, qui entend détruire un à un les symboles de la dictature et libérer le peuple. Son action est animée à la fois par la vengeance, la haine et la justice. Lorsqu'il sauve d'une mort certaine la jeune Evey, il trouve en elle son alter ego et débute son apprentissage.

Malgré quelques divergences entre le livre et le film, l'adaptation de James McTeigue est réussie. D'abord parce que depuis dix ans, l'adaptation de 'V' est entre de bonnes mains : Andy et Larry Wachowski ont le désir d'adapter la BD depuis le milieu des années 1990.

http://fr.wikipedia.org/wiki/V_pour_Vendetta_%28film%29

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 11:29

 

www.convergencesrevolutionnaires.org/spip.php

"Vive les ouvriers tunisiens, sale temps pour nos patrons

Il n’y avait pas que la famille Ben Ali qui se faisait du fric sur le dos du peuple tunisien, mais aussi la famille Peugeot et bien d’autres : 1 250 entreprises françaises, 110 000 salariés. Avec un smic à 120 € pour 40 heures, 140 € pour ceux à qui on impose 48 heures par semaine, l’affaire était juteuse. Ben Ali est parti, les exploiteurs sont toujours là.

Mais ça commence à chauffer aussi pour eux : vendredi dernier, 28 janvier,
les 740 ouvriers de l’usine Faurecia (filiale de Peugeot-Citroën) en Tunisie, ont fait un sit-in pour réclamer l’amélioration des conditions de travail et l’augmentation des salaires."

 

Et dans le tract d'aujourd'hui de Faurecia Beaulieu Production on peut lire:

DANS LE MONDE UNE CLASSE EN LUTTE :

TUNISIE : Les ouvriers de l'usine de textile « Faurecia » qui emploie près de 740 personnes, ont fait un sit-in, vendredi, pour réclamer l'amélioration des conditions de travail, l'augmentation des salaires et la révision des contrats de travail dont la durée est limitée à un mois voir à quinze jours. Ils ont dénoncé l'absence de communication de la part de l'administration qui a toujours ignoré leurs revendications. Les ouvriers tunisiens  continuent leur révolution.

Des usines Faurecia dans une dictature ? Comment est ce possible ? Le groupe Faurecia n’avait il pas mis en place un code éthique pour justement préserver les droits des salariés ? Ils ont certainement dû en oublier l’existence lors de leur implantation en Tunisie, pays mis en coupe par un clan mafieux.

Non ! Tout simplement argent et moralité ne sont pas compatibles. Lors de la présentation du code éthique, la CGT avait rappelé que Faurecia était déjà présent dans des pays bafouant les droits de l’homme.     

 

 

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