Les Dirigeants européens se réunissent tous « les 4 matins » pour trouver des solutions à la crise. Chaque rencontre donne lieu aux mêmes recettes qui ont fait leurs preuves de ne résoudre rien, sauf à garantir l’enrichissement de ceux qui le sont déjà.
Il est grand temps de donner toute sa place à l’économie réelle. Une économie pour le développement social. L’histoire nous enseigne qu’aucun progrès n’est possible en dehors de cet objectif et sans avoir une véritable volonté de donner les moyens au développement industriel.
Ce ne sont pas les financiers et les politiques actuels qui vont engager le pays dans cette voie.
Le syndicalisme CGT, par son action journalière, sa capacité de rassemblement et sa volonté de mobiliser les salariés dans leur diversité représente une pièce maîtresse pour construire l’avenir.
En Grèce, au Portugal, en Espagne, en Roumanie, en Italie, au Chili etc. et en France, les luttes marquent le paysage, même si les medias masquent le phénomène et le déforme en en ne faisant voir que la violence.
Après le 11 octobre, continuons à labourer le terrain revendicatif et organisons les mobilisations.
C’est par ce chemin que nous tracerons le sillon de sortie de crise.
Hier, dans les rues de Chatellerault, les Camarades des Fonderies du Poitou, avec plus de 3.000 manifestants, en ont fait la démonstration.
NE LAISSONS PAS LES AFFAIRES DU MONDE, AUX MAINS DES AFFAIRES.
Ensemble
Pour de nouvelles conquêtes
Alain PREVOST